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Nogazaran

Discussion dans 'Discussion générale' créé par lpx, 3 Mars 2011.

  1. the kepon

    the kepon Membre actif


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    5 Octobre 2011
    Re : Nogazaran

    Lors de l’inauguration de la conférence environnementale ce vendredi, François Hollande a fermé la porte, pour le moment, à la recherche sur les gaz de schiste.

    Delphine Batho a beau répéter qu’il « n’y a pas de tabou », le sujet semblait trop sensible, « aussi passionnel que les OGM », pour être tranché avant le débat sur la transition énergétique. Le Président devrait donc s’en tenir au cadre fixé par la loi de juillet 2011, qui interdit la fracturation hydraulique.

    « Personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz de schiste est exempte de risque pour la santé et l’environnement », a déclaré le Président qui demande à sa ministre de rejeter les demandes de permis. Pour le moment.

    Le patron de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, va demander la création d’une commission fixant les conditions d’une expérimentation, comme l’a prévu un décret paru en mars dernier. A l’entendre, la bataille semble déjà perdue :

    « On est à des années et des années d’un développement. Si la fracturation hydraulique reste interdite et que l’expérimentation prévue par cette loi est interdite, il n’y a plus de sujet, on passe à autre chose et on reprend le sujet dans cinquante ans. »

    « On ne saura qu’en faisant une expérimentation »

    En réalité, l’industrie travaille l’opinion car cinquante ans, c’est long... Dans l’immédiat, elle essaie d’arracher au gouvernement le droit de montrer qu’elle peut faire mieux qu’aux Etats-Unis. Et d’abord, il lui faut vérifier si le gisement est aussi important que les géologues le laissent penser (en gros, un siècle de consommation de gaz).

    Seulement, l’essayer c’est l’adopter en quelque sorte, puisqu’il n’y a pas d’autre technique que la fracturation hydraulique. Jean-Louis Schilansky le précise :

    « On ne saura quels sont les vrais risques qu’en faisant une expérimentation sur le sol français. Faisons-nous une opinion par nous-mêmes, plutôt qu’en se fiant à un film américain ou à des études américaines. On utilisera la meilleure technique disponible de fracturation hydraulique, la plus avancée. »

    Bien conscients des nombreux défauts de cette technique, qui nécessite énormément de camions, d’eau, de produits chimiques, avec des risques de fuite dans l’environnement, les industriels travaillent depuis les débuts à son amélioration.

    Un rapport de l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie, réalisé à la demande du gouvernement, explore même les alternatives : pour fracturer la roche en profondeur, on pourrait injecter du propane, créer une « électro-fracturation », ou bien d’autres choses encore... à condition d’investir. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Du moins en France.

    « Comme des maisons témoins »

    Les permis d’exploration qui avaient été accordés avant la loi de 2011 n’ont pas tous été interdits, loin de là. Les industriels qui en sont titulaires espèrent au moins sonder les sols. Comme dans la plaine d’Alès (Ardèche et Gard), où la société Mouvoil a fait une demande en préfecture pour faire circuler des camions sismiques. D’où l’importance pour les opposants aux gaz de schiste, de rester mobilisés.

    « Comme pour les OGM, le risque existe dès l’essai », plaide François Veillerette, porte-parole de Générations Futures et co-auteur d’un livre sur le sujet. La journaliste Marine Jobert, sa co-auteure, explique en effet quels seraient les biais possibles d’une telle expérimentation :

    « C’est un peu comme des maisons témoins, toujours bien rangées et propres, mais ce n’est pas une vraie maison. S’ils forent sur trois puits, ça ne ressemblera pas à la réalité, ils feront tout pour montrer au monde entier que ça se passe bien, mais ce ne sera pas l’échelle industrielle. »

    « La mère de toutes les batailles »

    Chez les écologistes, le problème ne réside pas uniquement dans la technique d’exploitation mais dans le principe même d’aller chercher cette ressource alors qu’il « faut penser l’avenir à l’aune de la rareté énergétique ». François Veillerette développe :

    « C’est la ligne rouge, la mère de toutes les batailles. C’est comme de dire : demain, on rase gratis et tant pis si nos enfants subissent un réchauffement climatique de 4 à 5°C.

    Au lieu de lutter contre les émissions de CO2 en misant sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie, on envoie le signal d’une énergie fossile abondante et bon marché. »

    Résolus, les industriels présentent l’addition : « On continuera à importer du gaz de Russie », prédit Jean-Louis Schilansky, qui regrette l’isolement de la France, « seul pays au monde à avoir interdit la fracturation hydraulique par la loi ».
     
  2. nico37

    nico37 Uploadeur Membre actif


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    2 Mars 2011
    Re : Nogazaran

     
  3. nico37

    nico37 Uploadeur Membre actif


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    Re : Nogazaran

     
  4. nico37

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    Re : Nogazaran

     
  5. nico37

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    2 Mars 2011
    Re : Nogazaran

     
  6. nico37

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    2 Mars 2011
    Re : Nogazaran

     
  7. nico37

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    Re : Nogazaran

     
  8. nico37

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    2 Mars 2011
    Re : Nogazaran

     
  9. lpx

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    8 Février 2011
    Re : Nogazaran

    Pour le moment on en est là !!![​IMG]
     
  10. lpx

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    8 Février 2011
    Re : Nogazaran

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