Identity politics, des identitaires comme les autres ?

». Nous ne traduisons pas ce texte par communion politique fondamentale (par exemple l’égalitarisme politique et la fondation de sociétés futures ne sont pas des préoccupations pour nous), mais afin d’apporter de l’eau au moulin des débats actuels sur les questions identitaires au sein des milieux radicaux d’extrême gauche. En effet, il nous semble que cette question, qui est ici abordée sous l’angle de la manière dont les Identity politics vident l’anarchisme de son sens, concerne bien plus largement tous ceux qui s’intéressent aux perspectives révolutionnaires. Ce texte nous a aussi intéressé parce qu’il évoque courageusement, à partir d’expériences concrètes, les conséquences délétères pour l’élaboration théorique et pratique de la diffusion de ces «  idéologies de l’identité  », et la manière dont cette question fait l’objet d’une sorte de tabou discursif pendant que s’installent des pratiques d’exclusions brutales, d’accusations sans appel et de judiciarisation sans place pour la défense. Le processus décrit dans ce texte envahit depuis quelques années la plupart des aires subversives et on voit s’y développer, en même temps qu’une obsession affichée pour le «  safe  » vu comme un ensemble de principes abstraits, une indifférence à la réalité parfois terrible des relations telles qu’elles existent et circulent dans les milieux «  déconstruits  ». [Extrait de l’Avant-propos des traducteurs]”

https://ravageeditions.noblogs.org/files/2019/01/Anarcholiberal-16p-A5-pageparpage.pdf

 

Oui, c'est un texte qui peut faire réagir.

Pour la seconde partie, ceux qui sont pour ranger les gens dans les cases ne sont pas mes amis .
Ceux qui pratiquent l'exclusion ne sont pas mes amis et ce texte parle justement des ennemis qui sont en train d'infiltrer des mouvements qui sont plus basés dans l'inclusif.

 

Dans les pays anglo saxons, la question du féminisme LGBTI et son rejet de la majorité des femmes se pose .
Celle ci sont d'emblée exclues du LGBTI puisque "cis" et une "femme" trans peut en arriver à se sentir plus femme qu'une femme "cis" qui devient par le qualificatif "Terf" , l'ennemi du "vrai féminisme"
Bref, ca commence à puer grave dans ce mouvement pourtant indispensable qu'est le féminisme
Enquête - Quand les féministes et les activistes trans s’affrontent sur les réseaux sociaux - Charlie Hebdo

« Critiquer les transactivistes, c’est encore plus difficile que de critiquer les religions »
Marguerite Stern

Trans : suffit-il de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle ?

 

Je suis pas certain d'avoir compris, sorry

 

Je suppose que tu critiques la vision des "Terf" de ne pas inclure les queers
Ce qui n'est pas le cas
C'est plus éviter des problèmes comme aux US et se faire confisquer les luttes féministes.
Ce n'est pas un choix des femmes de s'isoler mais de ne plus coopérer avec des nuisibles
La protection des hommes dans les refuges pour femmes

En France Entre "TERF" et "transactivistes", féministes et militants LGBT se déchirent sur la question trans

La question se pose avec le transracialisme aux US de la même façon
Les racisés se font confisquer leurs luttes par des "blancs" avec le corollaire de faire le bonheur des suprémacistes

Edit après avoir vu les vidéos ( désolé, j'écoutais mes new Lp), je vois que j'avais compris l'inverse.
Sorry

 

Hélas, ca a tendance à plus devenir une règle qu'une exception
J'ai découvert ça avec le transracialisme

"
Le problème de Dolezal est le suivant: choisir son identité raciale indépendamment de son héritage revient à admettre que la race n'existe pas. Adopter une identité noire comme signe de résistance politique et de solidarité serait une chose, mais Dolezal risque au contraire de revendiquer un fantasme raciste de «noirceur». Si nous ne la prenons pas au sérieux, nous courrons le risque d'ignorer les problèmes critiques en jeu et, pire encore, d'accepter sans discernement la réutilisation de l'idéologie raciale par Dolezal. Si nous devons accepter qu’il existe un concept de «transracial», il devrait être pour nous tous l’occasion de transcender les catégories raciales politiquement opportunistes mais spécieuses.

Au lieu de cela, en revendiquant la race comme une sorte d’État intérieur mystérieux, séparé de sa spécificité politique, historique ou ethnique, Dolezal pourrait faire l’opposé du dépassement de la race; Au contraire, elle court le risque de renforcer les modèles raciaux en insistant sur le fait que la race est une expérience intérieure innée plutôt que quelque chose d'imposé de l'extérieur.

Si Dolezal est sincère dans son affirmation selon laquelle «la race est un mensonge», elle doit alors reconnaître que ses prétentions au transracialisme sont aussi des mensonges. Elle ne peut tout simplement pas avoir les deux. parce que la race est ou n'est pas."
La contradiction au cœur du transracialisme de Rachel Dolezal - Arts + culture 2021

 

On devrait mais tout le monde n'a pas la même vision du devoir.
Une des problématiques qui apparaît ici c'est le construit vs le biologique et c'est particulièrement net avec les trans race .
Mais bon est on obligé d'accepter toutes les conneries qui viennent des US et qui sont à la mode?
Au moins devrait on en discuter avec les principaux intéressés avant de faire des concours du plus militant.

Ensuite que viser ?
Pour moi, c'est l'égalité des droits.
Mais il semble que égalité doive se définir
A la base et je reviens encore à la biologie, nous ne sommes pas tous égaux.
Certain sont plus attirés par les exercices intellectuels, d'autres plus par les activités physiques.etc
Donc certains seront plus musclés que d'autres , je ne fais aucune distinctions entre les humains, une femme qui trimballe des briques sera plus musclée qu'un homme com)ptable.
Nos diversités sont plus une richesse qu'un handicap

Dernier point qui apparaît avec le queer féminisme .... et avec d'autres luttes.
La libération est en premier lieu le combat des opprimes.
Aider la lutte des femmes oui
Leur imposer une manière de lutter voire les priver de leurs petites victoires, non
Les discréditer non
Leur imposer nos problèmes et les luttes associées non

Lutter avec, ca s'appelle une convergence ou de la solidarité pas du parasitage ou de l'autoritarisme

Et bordel de dieu, arrêter de faire des petites cases, on est des humains et c'est tout .
Ce qui nous divise, c'est des idées et certaines doivent être combattues et d'autres aidées et diffusées