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Binouze

Discussion dans 'Discussion générale' créé par blop, 20 Mai 2020.

  1. ninaa

    ninaa Membre actif


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    27 Août 2014
    Armer la sobriété : l’anarchie sauvage [1] contre la culture de l’intoxication
    « On nous incitait à boire, moi comme les autres, et quand les vacances furent finies, nous avons tous titubé et nous sommes vautré dans nos souillures et apitoiements, nous avons inspiré profondément et nous sommes partis travailler, dans l’ensemble plutôt contents de nous éloigner de ce que nos maitres nous avaient habilement fait passer pour la liberté, de retour dans les bras de l’esclavage. Ce n’était pas ce que nous pensions que c’était ni ce que ça aurait dû être, et nous en avions abusé. C’était à peu près aussi bien d’être esclave du maitre, que d’être esclave du whisky et du rhum. Quand l’esclave était ivre, l’esclavagiste n’avait pas peur qu’il planifie une insurrection, ou qu’il s’échappe vers le Nord. C’était l’esclave sobre et réfléchi·e qui était dangereux et nécessitait la vigilance de son maitre pour demeurer esclave. »

    Frederick Douglass

    La culture de l’intoxication fournit un environnement social normalisé pour une fuite toxique. Cette forme spécifique d’évasion fait de l’abus d’alcool et d’autres drogues les méthodes préférées de soulagement du stress émotionnel. À mesure que la misère de l’esclavage salarial et la monotonie de la société industrielle créent un désir d’évasion temporaire, la dépendance est exploitée à des fins d’enrichissement. Ce motif de profit fabrique un imaginaire (par le biais de la publicité ou de la tradition sociale) qui renforce la culture de l’intoxication en tant que norme sociétale.

    J’ai vu comment la culture de l’intoxication élargit sa sphère d’influence grâce à la pression sociale et la propagation de l’intoxication comme activité sociale agréable. Les réalités de la dépendance et de la mort sont souvent dissimulées derrière la façade de la glorification ou rejetées comme étant de simples « cas extrêmes ». En outre, le réseau interconnecté des overdoses, de la dépendance à la nicotine et de l’alcoolisme font de mauvais arguments de vente. Pour celles et ceux qui s’enrichissent le plus sur les produits qui entrainent les plus grandes dépendances, la culture de l’intoxication est un marché où l’on trouve une diversité d’articles et de produits de marque. Les adhésions à cette culture se multiplient, stimulées à la fois par un désir de s’échapper et par sa mise en scène comme activité sociale positive. Et parce que la culture de l’intoxication existe dans la société comme une force dominante, l’isolement social devient une sanction pour beaucoup de celles et ceux qui restent sobres. On peut en voir la preuve dans le milieu anarchiste, où la présence de la culture de l’intoxication est habituelle, et où le nombre de réseaux de soutien sobres est très faible. Cela rend la socialisation plus difficile pour les anarchistes qui luttent personnellement contre la dépendance, qui rechutent ensuite en raison d’un soutien sobre insuffisant de la part des ami·e·s et de l’environnement social. Celles et ceux qui tentent de surmonter leur dépendance se trouvent souvent à devoir choisir entre une rechute socialisée ou un rétablissement isolé.

    En tant qu’anarchiste, je reconnais la relation entre le capitalisme, la culture de l’intoxication, et l’État – qui n’existe qu’en tant qu’agence recherchant la régulation et la domination plutôt que l’élimination. La « War on Drugs »n’est rien d’autre qu’une excuse pour cibler racialement des individus à incarcérer. La culture de l’intoxication est souvent une arme primordiale pour démanteler les mouvements de lutte. Elle est aussi une forme de contrôle social et de diversion. Le capitalisme a besoin de l’assujettissement absolu de la société de masse, et cela commence avec l’individu. Sur le plan individuel, cela implique – mais pas seulement – un sentiment d’infériorité, des comportements autodestructeurs et une privation de pouvoir [2].

    C’est pour ces raisons que je reste sobre, comme une forme individuelle de négation de cet ordre social d’intoxication. En tant qu’anarchiste, je considère le l’alternative straight edge comme une arme contre la tentative de l’État de me piéger dans cette cage de distraction et d’autodestruction toxique. Ma sobriété est anticapitaliste : un molotov lancé sur une voiture de police, un feu qui ravage un quartier de bourges, une émeute au-delà de toute mesure.

    Mon straight edge est anarchiste sur le plan personnel. Il s’agit de prendre possession et d’aiguiser mon esprit et mon corps. Cela concerne ma capacité à communiquer sans la médiation de l’ivresse ou d’états altérés. Je veux explorer les interactions sociales qui fleurissent et défient les obstacles de l’anxiété sociale sans cette médiation du genre politicien que provoque l’intoxication. Dans la sobriété, la peur qui maintient les émotions brutes en otages est une peur conditionnée par la déconnexion sociale et l’aliénation civilisée. Pour de nombreuses et différentes raisons propres à chaque individu, de nombreuses personnes sont timides quand elles se rencontrent et interagissent pour la première fois. Mais cela permet un processus de construction de la confiance et de liens – deux choses qui sont raccourcies ou éliminées quand des substances altérant l’esprit sont présentes. L’intoxication devient alors la médiatrice des interactions sociales, déformant souvent les intérêts qu’auraient eu les individus en étant sobres, et dans de nombreux cas cela devient un outil de manipulation.

    Les lubrifiants sociaux comme l’alcool ou autres substances altérant la conscience fournissent un relâchement temporaire de la tension et des sentiments, du fait de la captivité de la répression émotionnelle. Une représentation déformée de la liberté suit ce relâchement ; la liberté est conçue comme le choix de consommer ces substances, en plus de la liberté de les acheter. Par exemple, sous le capitalisme, l’accès à l’alcool est déterminé par l’âge. L’âge devient l’identifiant numérique d’un privilège ; un élément distinctif entre celles et ceux qui ont la liberté d’en acheter et d’en consommer, et celles et ceux qui ne peuvent pas. Cela matérialise une hiérarchie qui privilégie celles et ceux qui sont légalement reconnus comme des « adultes » avec le droit d’acheter et consommer de l’alcool. Celles et ceux qui ne remplissent pas le critère d’âge portent le fardeau d’être « trop jeunes », sont moqué·e·s et sont vu·e·s comme inférieur·e·s dans une société capitaliste dominée par la construction sociale de « l’âge adulte ». Cette hiérarchie fournit l’encouragement social et psychologique nécessaire au maintien des affaires commerciales avec les futur·e·s client·e·s ; en théorie, la même jeunesse qui finira par devenir adulte.

    Mon anarchie straight edge s’oppose à la légitimité supposée de la culture de l’intoxication en tant que marqueur d’une valeur sociale basée sur l’âge. Chez les jeunes, il y a de l’anarchie dans l’acte courageux de devenir un individu non défini par la culture de l’intoxication. Pour ces jeunes qui refusent de se soumettre à la pression sociale, il y a l’anarchie du feu mis à la hiérarchie des valeurs sociales déterminées par la culture de l’intoxication. L’anarchie commence avec l’individu ; le choix individualiste [3] de se conformer à une culture, ou de la défier. Le straight edge est la négation individualiste de la culture de l’intoxication, se positionnant contre un monde de pression sociale qui aide le capitalisme à tirer profit de l’addiction et de l’utilisation de substances. Depuis cette perspective, mon straight edge est un refus, basé sur la jeunesse, de m’assimiler à l’âge adulte défini par le droit légal de consommer de l’alcool. D’un point de vue anarchiste, straight edge est la rébellion individualiste non gouvernée par la culture de l’intoxication.

    Comme le plastique et les dispositifs technologiques qui nous capturent avec une dépendance à la haute technologie, la culture de l’intoxication répand la mort en même temps que l’addiction qu’elle crée. Les effets anesthésiants de la réalité virtuelle qui nous distrait avec des écrans allumés ressemblent aux drogues qui produisent des réalités artificielles temporaires et des perceptions dans lesquelles nous nous perdons. La destruction écologique causée par l’extraction de matières premières afin de soutenir la société techno-industrielle se manifeste notamment dans l’épuisement des nutriments du sol et de l’usage de pesticides, fertilisants et régulateurs de croissance pour l’agriculture du tabac. La mort des écosystèmes est le résultat de la production liée à une demande populaire incitée par l’addiction – que ce soit à travers la déforestation, les mines, l’extraction, le traitement ou la purification des métaux ou du pétrole pour des dispositifs technologiques, ou à travers l’énergie lourde, la consommation d’eau, la production de déchets, la pollution des mers, les sous-produits, et les émissions de produits toxiques lors du brassage de l’alcool.

    L’abandon de l’individualité face à l’homogénéité du consumérisme technologique de masse partage un autre point en commun avec la culture de l’intoxication : la pression sociale. Par exemple, afin de rester en contact avec un cercle social relativement important, certains dispositifs technologiques doivent être achetés et utilisés. Sans eux, les individus se retrouvent dans l’isolement social. Les capitalistes ont besoin d’une participation de masse afin de profiter des produits vendus – qu’il s’agisse de ceux liés à la culture de l’intoxication ou ceux liés à la technologie. La société techno-industrielle qui conditionne notre obsession pour le plastique et les produits high-tech s’interconnecte avec la totalité de la quête capitaliste pour l’addiction au marketing. Depuis cette perspective, l’anarchie straight edge est selon moi une hostilité sauvage à opposer aux caractéristiques pacificatrices de l’addiction technologique, de l’intoxication et de l’abus de substances. Mon anarchie est un rejet sauvage de la futilité de la société capitaliste dans laquelle la vie est transformée en une culture de spectacles et d’images haute-définition conçue pour la consommation. Je refuse d’être assujetti·e par l’appel de nouveaux gadgets et de l’intoxication – qui édifient la hiérarchie des statuts de classe et de popularité. Plutôt que de trouver la vie intense seulement dans de temporaires moments de fuite, je préfère la trouver dans la rébellion permanente – la destruction du monde matériel capitaliste qui crée la misère et le désir pour des évasions toxiques et technologiques.

    En tant qu’anarchiste, je refuse de calmer le chaos de ma jouissance avec l’enivrement. J’exalte avec véhémence la vie contre les caractéristiques pacificatrices du cannabis, la dépendance cancéreuse au tabac, et l’anesthésie « punitive » [4] des médicaments psychiatriques. Les réalités de l’intoxication concernant la pauvreté, l’addiction et la mort motivent mon désir personnel de rester sobre et de soutenir celles et ceux qui luttent. Aussi longtemps que j’existerai, ma sobriété demeurera une arme contre le capitalisme, une arme qui ne peut pas être confisquée par le conformisme social nécessaire à la culture de l’intoxication. Dans une révolte individualiste et une praxis straight edge anarchiste, straight edge signifie attaque.

    « Ce n’est pas une idée nouvelle que nous, qui vivons dans une société technologique de masse, souffrons d’une dépendance psychologique à des machines spécifiques comme les voitures, les téléphones et les ordinateurs, et même à la technologie elle-même. Mais le tableau est plus grand et plus complexe.
    (...)
    Ce que je décris, c’est un système social construit par l’humain, centré sur la technologie, fondé sur des principes de standardisation, d’efficacité, de linéarité et de fragmentation, comme une chaine de montage qui respecte les quotas de production mais ne se soucie pas des gens qui la manoeuvrent. Dans ce système, la technologie influence la société. L’industrie automobile a complètement réorganisé la société étasunienne durant le XXe siècle. De même, les armes nucléaires définissent la politique mondiale. Dans le même temps, la société reflète l’ethos technologique. L’organisation sociale des lieux de travail, ainsi que leur architecture, reflètent les principes mécanistiques de la standardisation, de l’efficacité et des quotas de production. »

    Chellis Glendinning, dans Technological Addiction (La dépendance technologique)

    Blitz Molotov



    P.S.

    Le texte Weaponizing Sobriety : Feral Anarchy Against Intoxication Culture a été publié initialement en 2018 par Warzone Distro. Il a été traduit de l’anglais (US) en 2020 par sobrietearmee@@@riseup.net et Zanzara athée.

    Pour tout contact :
    sobrietearmee@@@riseup.net
    zanzara@@@squat.net





    [1] Note de sobrietearmee@@@riseup.net : dans le titre Weaponizing Sobriety : Feral Anarchy Against Intoxication Culture, "Feral" ne signifie pas "sauvage" mais plutôt "redevenue sauvage". Le terme est notamment utilisé pour parler des chats ayant quitté l’état domestique (feral cat). Le terme français "haret" possède ce sens mais son utilisation étant rare, il a été décidé d’utiliser "sauvage".

    [2] Disempowerment.

    [3] Note de Zanzara athée : le terme « individualiste » dans ce texte est à comprendre comme « non-conformiste », qui agit selon sa propre volonté, de manière indépendante. Cela a évidemment à voir avec l’anarchisme individualiste, et non avec le malentendu individualiste, compris comme le mode d’être de la société capitaliste, « l’individualiste qui ne pense qu’à sa gueule ».

    [4] « Correctional ».
    [infokiosques.net] - Armer la sobriété : l'anarchie sauvage contre la culture de l'intoxication
     
    celadrel et HNORD aiment ça.
  2. ninaa

    ninaa Membre actif


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    27 Août 2014
  3. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Brassin chiant mais plein de rencontres intéressantes
    Derbut 9h du mat , fin 20h, j'avais jamais vu ça, d'hab, c'est plié en 6h
    Du coup, on s'est bourré la gueule
    A la saison DIY
    @ninaa@ninaa la louve du goulag, picoles, tu sera conne sur le moment et le lendemain ça sera passé
    Et ciao, ya lun chantier co qui m'attend amusez vous bien
     
    KANAL apprécie ceci.
  4. KANAL

    KANAL Uploadeur Membre actif


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    14 Juin 2019
    Homme
    Bessèges
    & non pauvre petite ska ignorante ... Blop fait bien ses bières dans sa propre brasserie ... chouette installation d'ailleurs ... j'ai pu les tester, excellentes !
    Sauf une, une "brune" très foncée qui m'a fait penser à de la guiness, trop amère pour moi ...
    Au moins, on sait ce qu'il y a dedans, on sait c'qu'on boit !

    Alors ska, quand on ignore de quoi on parle, quand on ne connaît pas les gens, c'est toujours mieux de fermer sa gueule, ça évite de raconter connerie sur connerie & d'accuser le monde sans aucune raison ...
     
    celadrel apprécie ceci.
  5. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Bon, pour ceux qui traînent pas avec les petits caniches qui se prennent pour des lions, voilà ce qui se dit "
    Je ne connais pas bien le milieu punk, je ne croyais pas non plus que les punks puissent associer délibérément alcool et "punk attitude", encore moins qu'ils puissent railler ceux qui refusent de boire de l'alcool.
    Or, lors d'une récente visite sur Pirate punk, je suis tombée sur le topic "Binouze", où un membre prétend fabriquer sa propre bière en DIY. Que ce soit vrai ou faux n'est pas le problème, mais quand un autre membre (qu'il soit également un troll ou non, là encore ce n'est pas le fond du problème) signale que l'alcool peut aggraver les violences envers les femmes et les enfants,
    quoique moins radicale que toi sur le sujet de la sobriété, je suis quand même choquée par la réponse:

    Traiter "d'aigri" une personne qui signale les dangers de l'alcoolisme, moi j'appelle pas ça du respect de la sobriété. Se faire traiter de pisse-vinaigre, n'est-ce pas ce que redoutent (pas seulement chez les punks, mais là aussi apparemment?) ceux qui voudraient s'opposer à la biture obligatoire?

    Mais je suppose que ce "débat" t'avait échappé, on n'est pas non plus obligé de tout lire!


    et plein d'autres trucs Théorie sur la relation entre drogue et Anarchie
    Celle là est aussi intéressante Théorie sur la relation entre drogue et Anarchie
    Ninaa qui comme toujours parle sans rien connaitre au sujet se fait remettre à sa place "
    Cette image est une merde honteuse. "le cannabis détruit des millions de vies". MAIS QUELLE PUTAIN DE CONNERIE ! Qu'est-ce que cette propagande prohibitionniste fout sur un forum libertaire ? On croirait une campagne de propagande du Reefer madness. Explique moi comment le cannabis détruit des vies parce que j'aimerais bien comprendre comment j'ai détruis la mienne.

    Les propriétés médicales du cannabis font consensus scientifique. Je sais pas où tu as pris ton article, mais c'est un torchon. Informes toi mieux. Fais une recherche sur GWPH Pharmaceutics et l'Epidiolex. Fais une recherche sur les frères Stanley et le Charlotte's Web. Fais tes recherches sur les études cliniques de Tetra Bio Pharma au Québec. Fais tes recherches sur les études cliniques des producteurs de Santé Canada depuis la légalisation. Si t'as des questions je t'enverrai les liens vers les études cliniques.


    Mais qui est donc la fondation "Drug Free World" ?
    Une division de l'Église de Scientologie
    Bref, faudra trouver une meilleure source que la propagande des flics et des scientologues pour nous prouver que "la drogue détruit des millions de vies", et surtout ne pas poster cette merde sur un forum libertaire...


    et 14 pages de merde prohibitionniste et de conneries
    Alors ninaa, pour mettre les chose à leur place, à 30 ans, j'étais polytox, hero coke, picole clope acide champis ....., j'ai tout arrêté sauf l'alcool, la bière exclusivement car si je n'ai pas ma dose , j'ai des hallus et pleins d'autres trucs qui arrivent rapidement mais surtout j'aime la bière
    Je fume 1 pétard par jour le soir pour dormir en plus.
    Ca ne pose aucun problème dans ma famille et ceux comme Kanal qui me connaissent peuvent en témoigner

    J'avais vu passer mais je n'ai pas plus cherché un des nombreux liens de merde que tu poste
    que la bière était dangereuse parce que fermentée avec des graines de houblons.
    Pour te tirer un peu de la bétise crasse dans laquelle tu te vautres, le houblon utilisé en brasserie est un cannabinacae qui est sans graines car que les plans femelles sont utilisés et sauf en east kent, le houblon n'a pas de graines et ne sert qu'à donner l'amertume à la bière et à sa conservation

    Quand on ne connais rien dans un sujet, il vaut mieux fermer sa gueule

    trouvé
    L’alcool (également appelé "éthanol", "acide éthylique" ou "alcool pur") présent dans certaines boissons est une substance obtenue par la fermentation de :

    • fruits (ex. : raisins pour le vin, cerises ou poires pour les eaux de vie) ;
    • grains (ex. : houblon servant à produire la bière) ;
    qui vient d'un site gouvernemental
    Alcool : repères de consommation
    Théorie sur la relation entre drogue et Anarchie
     
  6. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    A préciser aussi, ce texte n'a aucun sens au niveau chimie, un alcool à une fonction OH comme caractéristique et un acide, une fonctionH+
    Ce sont deux familles de molécules qui n'ont- strictement rien à voir
     
  7. HNORD

    HNORD REST in PunK Équipe technique Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
    Ton nombril n'intėresse personne, va te le cureter ailleurs et arrête de nous pommeler le cigare avec ta victimisation d'esseulé en mal de reconnaissance, ta logorrhée justificatoire n'est qu'un misérable soliloque s'en la moindre portée
     
  8. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Que les choses soient claires, tu traînes avec qui tu veux mais j'en ai plein le cul de tes petits copains et leur fatwa.
    Fermes ta gueule et fais ton taff de modo
    Je ne fais que me défendre
     
  9. HNORD

    HNORD REST in PunK Équipe technique Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
    Il t'a ėtė demandé de mettre les membres avec qui tu avait des diffėrents en "ignoré", de ne pas répondre par la surenchère, de laisser l'équipe de modėration travailler, ce que tu as rendu impossible par ton dėsintėrêt de la fonction et de ses possibilités. Tout ce que tu as fait c'est enkyster la situation. Le rėsultat de ton attitude ėgoïste à l'ėgard du forum c'est d'avoir contaminé tous les topics. Tu te permets le luxe de rapporter ici les problèmes générés chez Libertaire.net avec la venue de membres venus pour en découdre. Sache que ta "petite" guerre totale, tout le monde s'en care.
    Tu fais parti du problème, c'est bien tu dois être fièr, mais attention reste poli avec ceux qui ne te manque pas de respect.
     
  10. Dreamea

    Dreamea Membre actif


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    6 Février 2019
    France
    Ba décidément...
     
  11. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Comme promis, une photo de la démonstration de brassage, vu comme j'en ai chié et le nombre de personnes qui sont passées voir, je suis désolé mais je n'ai pas eu le temps de faire plus https://i60.servimg.com/u/f60/19/66/34/43/img_8214.jpg
    Quelques explications
    J'ai fais une bière fermière à la levure belgian saison avec l'eau de la fontaine historique du village
    Dans cette bière, j'ai mis du seigle local de la recolte de cette année que j'ai passé au ventadou pour enlever des pailles et autres merdes
    Mais pour utiliser en brassage des céréales non maltées, il faut rendre l'amidon accessible aux amylases apportées par le malt ( alpha et beta amylases )
    Pour celà, on les gélatinise, ce qui veut dire qu'on fait un porridge à une température qui dépend des céréales,
    Sur cette photo, on voit la fin de la gélatinisation.
    Cette masse gluante et collante à été par la suite versée dans le malt pilsener et là est l'origine du problème de colmatage du filtre constitué par l'enveloppe des grains d'orge maltée
    Je vais aller à la pêche aux photos et vous en mettre d'autres si j'en choppe
    Juste après la citerne a été vidée et c'est un beau batimment historique qui a été nettoyé par ( peu) d'habitants de la commune, mais c'est rudement sympa
    Vue de l'intérieur https://i60.servimg.com/u/f60/19/66/34/43/img_8215.jpg

    @HNORD@HNORD , j'ai spécifiquement cré la conversation privée " C'est quoi le problème" avec toi pour discuter de nos désaccords , merci de l'utiliser
    Et ce type de post de la part de quelqu'un que j'ai ( passé) estimé me mùanque clairement de respect
    Je rappelle, fort respectueusement au modo ,que le sujet du post est la binouze ou la bière
     
  12. Dreamea

    Dreamea Membre actif


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    6 Février 2019
    France
    Vous aimez la Leffe Ruby? :D
     
  13. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    C'est la pire merde capitaliste " pour filles" que j'ai jamais eu le courage de gouter ....... une seule et unique fois
     
    Dreamea apprécie ceci.
  14. Dreamea

    Dreamea Membre actif


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    6 Février 2019
    France
    Ouais ba j'ai un pote qui boit pratiquement que ça, et comme il y a de l'alcool dedans je crache pas dans la soupe... Mais je t'avoue que ouais c'est un peu de la merde, je me tient à la 8,6 perso, j'ai essayé l'Atlas hier par contre: dégueulasse, je l'ai vomit deux fois dans la matinée..
     
  15. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Ben disons que je ne peux plus par gout arriver à boire ce type de bières de merde
    Gros bourgeois diront certains, peut être
    Mais la bière que je fais me revient entre 70Cts et 1E le litre
    En plus, je sais ce qu'il y a dedans comme d'ailleurs dans la 8.6
     
  16. Dreamea

    Dreamea Membre actif


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    6 Février 2019
    France
    Je sais pas si on peut vraiment savoir ce qu'il y a dans la 8,6, ça reste un truc comme le coca pour les schlags, c'est tellement populaire...

    Mais ouais c'est cool pour toi que t'ai ta brasserie, ça doit être chiant à entretenir mais tant que t'as la passion c'est cool, tu dois vraiment aimer la bière..
     
  17. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    La 8.6 est faite avec du malt pils, une levure industrielle en fermentation basse ( lager) et de l'extrait de houblon qui se présente comme une confiture en boite de conserve
    Il est possible qu'il y ait du caramel indus et du sucre pour monter en alcool, faudrait que je lise la composition pour en être sur
    Ce qui est certain, c'est que c’est une bine dont le seul intérêt est le rapport prix degrés alcoolique
     
    Dreamea apprécie ceci.
  18. HNORD

    HNORD REST in PunK Équipe technique Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
     
  19. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Oui Dreamy, je suis passionné de bière et depuis très longtemps
    J'ai monté un atelier dégustation de bière illégal au lycée, j'avais 16 ans
    Si avec des copains, tu as envie de t'y mettre, tu peux utiliser les comptes rendus que je mettrai ici
    Il faut quelques verres ballon de vin par exemple
    J'ai acheté des verre à cognac sur un vide grenier et le cout de dégustation est inférieur à 5E par personne pour 5 à6 bières dégustées
    C'est bien une dégustation puisqu'on ne bois que 10cl de chaque bière et il est possible de recracher mais si on avale, ca fait 0.5L
    Prévoir de l'eau et du pain pour rincer la bouche entre chaque bièr
     
  20. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    A une époque, je m'étais même construit une tireuse mobile qui servait aussi pour les assos dans lesquelles j'étais
    [​IMG]
     
    Dreamea apprécie ceci.

Les membres qui ont lu cette discussion dans le dernier mois (Total: 40)

  1. MatDaKat
  2. fjord
  3. Funky!1312
  4. alx
  5. porka miseria
  6. Dbs86
  7. tamer
  8. Viking doom
  9. me cago en dios
  10. Bernard Black
  11. Antar19
  12. BangBang
  13. Anarcycliste
  14. Zarutas
  15. miro
  16. kibab
  17. blop
  18. KC23'
  19. Fabien zolowski
  20. skamérakassé
  21. Mireille
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  32. KANAL
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  35. HNORD
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  37. K-wët
  38. M.A.C.
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