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Une nouvelle à lire

Discussion dans 'Musique, scène punk et skinhead' créé par cedrikoko, 25 Avril 2012.

  1. cedrikoko

    cedrikoko Membre du forum


    25

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    21 Janvier 2010
    Salutation à tous,

    voici une nouvelle que j'ai écrie il y a quelques années, je l'ai reprise et je vous la met en dessous pour l'upload fo que je vois :




    POWODZENIA​





    Une nouvelle de Cédric TNANEM


    19:58 Mardi Soir, Entreprise World Pains, Villeglaneuse.

    World Pains est une boulangerie industrielle de pains et croissants surgelés, situé à Villeglaneuse petit village en plaine campagne à une trentaine de kilomètres de la préfecture de Mufflins. Elle emploie 2 cadres très bien payé, et peu d'employés sous-payé. Très peu d'ouvriers sont en CDI, beaucoup sont en CDD et démissionne très rapidement vu la dureté du travail, le reste des employés sont des intérimaires souvent des étudiants.

    Gérard Notoir regarde l'horloge : la seule chose que le patronat est sur qu'on ne volera pas car tout le personnel à les yeux fixaient dessus1. Plus que 2 minutes à mettre des pains surgelés dans des cartons. Un Collègue prend les pains cuits sortis d'un four par un autre ouvrier soi-disant boulanger et les dépose sur une grosse plaque en métal, puis Gérard à son poste d'ouvrier dit "spécialisé", doit compter et mettre 50 pains dans un carton, pas un plus pas un de moins. Gérard et ses collègues savent bien que c'est impossible, mais tout le monde fait comme s'il y avait toujours le compte. Au début, ça va on y arrive mais au bout de 10 minutes c'est du pur approximatif. D'abord, tout le monde s'en fout car ces pains sont vendus à des restaurations collectives de pays anglo-saxons qui pour eux ce pain est du pur pain traditionnel français. Alors ils sont pas à un pain près par cartons vu le prix modique demandé par World Pains...

    Une petite chef payé 10 Euros de plus que lui vérifie avec son regard de rapace si il suit bien le rythme, Ah les petits chefs, ils pètent plus haut que leurs culs mais ils ont des anus artificiels et ils sont constipés tellement ils sont stressés. Si Gérard ne suit pas le rythme, les pains s'entassent sur la grosse plaque en métal, et après, il doit encore aller plus vite pour revenir dans le tempo. Dé fois, l'ouvrier qui met le pain sur la table grise essaye de baisser le rythme pour soulager son collègue. Mais c'est là que les petits chefs arrivent, et prennent la tête, rappelant les objectifs, le contrat de travail, mettant la pression en fait...

    Gérard est en CDI depuis des années, mais les chefs savent faire craquer ceux qui ne suivent pas le rythme, ils arrivent à faire démissionner les insoumis par des pressions psychologiques.., même si au niveau du droit du travail c'est interdit. Mais ici le droit du travail n'existe pas. A World Pains c'est la convention collective de boulangerie tchétchène... Gérard connait ces failles, et le patronat aussi. Alors il se résigne à bosser comme un fou pour garder ce job. En plus, il aurait trop peur de chercher et peut-être de ne pas trouver un autre job, le chômage ne lui ferait pas peur, mais il a peur du RMI. En plus si le patronat décide de lui mettre la pression, Gérard ne tiendra pas. Les cadres peuvent le faire craquer en vérifiant la bonne réalisation impossible de son travail, ou encore jouer sur le fait que c'est un alcoolique, ce qui serait pas dur à prouver. Il sent qu'il aurait la faiblesse de partir en démissionnant, perdant tous ces droits et n'ayant pas la force d'aller se battre aux prud'hommes.

    En plus, Gérard n'est pas très instruit alors il croit tout ce que lui disent les cadres, les chefs et les petits chefs de cette usine qui ose porter le nom de boulangerie.

    19:59, Gérard enlève son gant en plastoc, Lisa sa chef de 15 ans sa cadette, lui fait comprendre en montrant son poignet que c'est pas encore l'heure. Il le remet vénère et continue les 26 secondes suivantes. Pendant ce temps la relève arrive, l'usine tourne 24 heures sur 24 ; 7 jours sur 7 ; 365 ou 366 jours par an. Pas de pitié pour les croissants...

    20:00 ça y est, la journée de labeur est close, 45 Euros de plus dans le porte monnaie troué. Il va se changer dans le vestiaire tout valdingue sentant la sueur, la crasse, et l'alcool. Le temps de se changer il a perdu un quart d'heure qui ne sont pas payés. Ah salaud de patronat, vous calculez bien pour nous enculer pense-t-il. Il fait un salut discret à ses collègues qu'il connaît presque pas car dans cette usine, ils n'ont pas le temps de discuter et donc de créer des affrités. Dans leur petit salut de fm de journée de ce travail de niera, les seuls sentiments qui s'expriment sont soit des souplement d'expirations ou des petits sourires voulant dire courage, courage, nous aussi ça nous pètent les couilles ce boulot de forçat mais ça fait une journée de moins avant les beuveries du Week-end.

    Gérard ne connaît pas ou presque pas ses collègues, car à World Pains, ils n'ont pas le temps de se parler. En plus le turn over des ressources humaines est important comme disent les chefs pour embrouiller les employés dans la même trempe que Gérard. En fait, ils répètent ce que disent les cadres sans trop comprendre pour faire plus chef.
    Il pourrait lier connaissance pendant la pause, mais même pendant la pause, ils sont tous seuls. C'est les putains de petits chefs exploités comme eux qui décident des horaires de pause. La pause est de 20 minutes, et surtout pas une de plus sinon c'est soit une remarque soit un blâme selon l'humeur du p'tit chef. Pendant ces 20 minutes, ils doivent trouver le temps de manger, se détendre, pisser, fumer, se branler, pleurer ou se suicider... Enfin selon le libre arbitre de chacun.

    En général, pendant sa pause,il respecte une tradition précise. Gérard boit un petit pastaga (tout est relatif) sorti d'une flasque à whisky caché dans son placard (il pense à une phrase qu'il l'a fait rire dans un film "santé mais pas des pieds!"), il fume 2 Samson bien tassé roulé à l'avance. Ensuite, il mange extrêmement rapidement son sandwich Jambon beurre cornichon, tout en faisant sa chiasse dans les chiottes. D'ailleurs il a très souvent la tête dans le cul, c'est chiant quand on a la chiasse. Puis si il a bien gérer son tempo, il lui reste plus qu'environ deux minutes de pause, c'est à dire le temps de retourner à son poste car même le temps de retour au poste est pris sur le temps de pause.

    Imaginez, 20 minutes de pause pour 8 heures de travail, On vous dit quand allez pisser et pis si vous êtes pas content essayez d'aller trouver un autre boulot ailleurs. Mais Gérard il a pas le choix, il sait faire que ça pis il a pas les couilles de chercher un nouveau travail à son age et vu son état de santé et moral.

    Enfin, la journée est terminée, Gérard ouvre son placard, remplie de photos de Playboy, ça fait viril, alors que chez lui c'est une vraie femmelette, on croirait « AL BUNDY » dans « Mariés 2 enfants ». Il ôte sa panoplie de boulanger industriel, composée d'une blouse blanche, de gants pour se protéger du froid des pains surgelés puis enfin sa toque protégeant son crane mi chauve, mi cheveux bouclés. Il met son jean tout pourrave, ses baskets JOB d'Intermarché, son tee-short Johnny halliday et son blouson de skieurs des années 60.

    Il se roule un clope comme il dit, et part en direction du garage à vélo, enlève l'antivol de sa vieille mob bleu (il a perdu son permis pour récidive en conduite alcoolisé). Il met son casque bol à la Easy Reader, et allume sa clope en pédalant comme un malade, et part en vitesse de pointe!! Certains collègues en caisse le regarde d'un regard moqueur et d'autres se disent, Gérard Notoir alcoolo notoire. Ah la blague de comptoir.
    Il ne va pas au café sinon il va se faire étriper par sa femme Ginette, en plus elle lui donne plus un kopeck alors que c'est lui qui ramène le principal de la thune, le reste étant les allocs... Pis Moe, le gérant du bar ne peut et ne peut plus lui faire crédit (en fait il flippe grave de la Ginette). En plus, Gérard s'embrouille rapidement quand il a picoler et il a pas envie d'être en arrêt maladie, sinon ces chefs vont lui prendre la tête.

    Sur le court chemin du retour, il se crame le bec avec son mégot donc le crache, il manque de peu de se planter, ça serait pas la première fois.
    Il est plus qu'à 100 mètres de sa maison, il va pouvoir se détendre, c'est l'heure de l'apéro. Leur ferme se situe en pleine campagne, le premier voisin François Molodoï un ancien légionnaire habite à 1 kilomètre.

    Arrivez chez lui, comme tous les soirs, il a une palpitation (son cœur bat la chamade de la peur), qu'est-ce qu'il attend ce soir? Qui va le faire chier sa femme ou un de ses morveux. Il ouvre la porte de sa vieille maison de campagne toute pourrie.

    Ginette avec une haleine anisé à faire pâlir un albinos lui saute au coup!
    - Putain de connard, faut que tu cause à Miche, y a les bleus qui sont v'nus le cher...
    - Putain Ginette,
    - Ta goule, connard! il est pas humain, j'sais pas comment...
    - Putain, j'ai fait mes 8 heures, j'suis mort... Fous moi la paix.
    - D'abord j'ai une famille de sac à vin, c'est pour ça que je picole. Elle regarde dans le vide et part dans un silence de réflexion delirium qui laisse à Gérard d'aligner une phrase qu'elle comprendra surement pas. D'abord elle comprend rien se dit-il.
    - Ta gueule, fous moi la paix donne moi la bouteille de pastaga, j'ai besoin d'un remontant... Toi aussi tu pourrais allez bosser même si tu sais rien faire de tes neufs doigts (il lui manque le majeur de la main droite). C'est pas avec mon salaire de 875 Euros qu'on peut vivre sauf si on vit de haine et de pastaga pense-t-il.
    - Pastaga, Pastis, Ricard... Crie-t-il
    - J'ai besoin d'un remontant insiste-t-il
    Ginette sort de son délire silencieux et retrouve sa verve haineuse.., en plein délire tremens.
    - Un remonte temps!,un remonte temps! mais t'aurais aimais jamais me rencontrer mais t'oublie que c'est toi qui a tout fait pour qu'on se marie. Tu m'as sorti de l'héro mais mes problèmes sont toujours là et mon problème c'est toi.

    Il faut préciser que Ginette n'a pas toujours été cette grasse vache pastagisé, à 20 piges c'était une plus femme plutôt pas mal tandis que Gérard a toujours ressemblé à rien. Mais la dépression dû au viol successif dans les caves l'a plongé d'abord dans l'héro puis elle a décroché en s'accrochant au pastaga grâce à Gérard.. Il se sont connu au ZARTAVA un quartier mal réputé sans véritable raison, comme beaucoup de quartiers. Lui il picolait déjà pas mal, mais par rapport à Ginette il avait la tête sur les épaules, il bossait! pour Ginette cela voulait dire que c'était un gars bien. En plus, il était aux petits oignons, il l'écoutait, l'emmenait au cure, lui donnait la thune pour des vêtements, la bouffe, les sorties... La petite frimousse, et son air perdu a toujours plu à GéGé comme elle l'appelait auparavant. Il l'a aidé à décroché de l'héro en lui proposant une vie plus posée c'est à dire créer une famille ce qu'elle désirait le plus. Mais ensemble ils se sont mis rapidement à trop picoler. Maintenant, elle a une tête bouffie par le pastaga quelle picole avec modération, c'est à dire tant qu'elle peut picoler, elle picole... en plus pas le bon pastis, le pastaga le moins cher du Lidl. d' ailleurs tous les mois Gérard part en train faire les provisions au Lidl de Mufflins Nord. Il préfère éviter le Lidl du quartier ARTAVA où vit un de ses fils Matthias avec lequel il est embrouillé. Pour le reste ils vont au SPAR de Crotelles City.

    - Non, je veux de l'alcool, j'ai besoin d'un remontant! Tu comprends! un remontant!
    - Un remontant! j'vais de remonter tes bretelles de gros beaufs, ton pastaga je l'ai bu avec François, tu sais le voisin q't'aime pas... y en a plus! et moi j'suis beurré...j'ai juste la force de m'prendre tête avec toi, FanFan il est en train de cuvée dans ton hamac. Sale connard de merde!
    - y a.. .ya. . .ya... plus, rien!!! mais y avait 3 bouteil...
    - eh ben on a tout bu! on a tout bu! bu.. .bu.. .bu. . .bu.. . chantonne-t-elle en faisant une danse telle une gamine nargante. Pendant que Gérard ouvre tous les placards, pour trouver de quoi picoler.
    - Ahhhhhhhhhhhhhh crie Gérard, hier soir, hier soir y'avait 3 bouteilles.

    Il pète un plomb ou plutôt une centrale nucléaire, il lui fout une baffe, c'est pas la première qu'elle prend. Mais celle là, Gérard ne sait pas retenu, il a frappé à la Tyson, et il irait même jusqu'à lui bouffer sa tête comme Mike Tyson bouffe une oreille.

    Elle fait un tour sur elle même, sa chevelure crados frappe le meuble de la cuisine en Formica. Le formica c'est pas costaud, alors il explose en morceaux, dans le même temps l'œil en verre droit de Ginette virevolte dans les airs, et quelques litres de sang coulent.

    Gérard n'en revient pas, tout comme Ginette qui reste tremblante à terre. Mais il se doutait qu'un jour il allait craquer, mais pourquoi ce soir? Qu'est-ce qu'il va faire, appeler les urgences, prévenir les voisins? II a pas envie d'aller en prison, pis ça se trouve, elle va s'en remettre toute seule comme son œil en verre (lapsus littéraire) peut rentrer dans son orbite. Il flippe, tourne en rond, va dans la salle de bains, prend la flaque de parfum de Ginette du Lidl, qui doit dater de 10 ans (du 10 ans d'age marmonne-t-il) il hésite puis bois cul sec, ah ça fait mal mais ça l'aide pas spécialement là il aurait besoin de beaucoup plus. beaucoup plus...

    Connnnnnnnnard, enculé Je vais de pointer! hurle tinette de la cuisine
    Il est habituer à ces engueulades mais la çà craint... C'est pas bon.... Ginette arrive en courant et fonce sur Gérard. Gérard flippe, il prend la première chose qui se présente mais il a pas le temps alors il la repousse mais elle reste debout, alors il la frappe au visage, de toute de sa force, 1 coup puis 2-3-10-30... le sang coule pas trop mais elle s'écroule. Il pense au suicide mais il en a pas les couilles et puis il s'en sert plus depuis longtemps. Il a peur que Émilie sa fille, ou Mickaël son fils (il est pas sur, il est trop débrouillard pour être son véritable fils) rentre, il se dit qu'il peut faire croire à un accident, ces enfants, les villageois et la flicaille connaissent Ginette, il essaye d' ébaucher un plan mais il va tous faire au bout le bout en élaborant son plan selon les contraintes et les idées qui lui sauteront dans le cervelet.

    Il va vérifier que François cuve toujours son pastaga (il a pas habitude de boire 1 ou 2 bouteilles de pastis à un apéro). C'est le cas, il doit être dans un coma éthylique profond. il prend un chiffon pour masquer ses empreintes, prend un couteau qu'il met dans les mains de Ginette, puis va poignarder mortellement ce connard de FanFan. FanFan devient rapidement FanFan la tulipe avec le sang qui ruisselle sur toute sa poitrine. Comme ça on pourra croire que tinette et FanFan se sont pris la tête.

    Il prend le gros corps de sa femme, et veut l'emmener dans le jardin, sur le chemin, il s'arrête devant le sellier où sont balançes de centaines des bouteilles d'alcool vide, à 90 % du pastaga. Il cherche une bouteille où il resterait un fond mais y a pas de lumière pis elles sont bien toutes vides, il commence à comprendre que son plan est bidon mais faut bien qu'il tente le coup. Alors il traire Ginette dans le sellier . Il rit jaune pastaga en pensant qu'il y a dans cette pièce merdeuse, un bidon rempli de pastaga et plein de bidon vidé de pastaga. Et puis si un de ces enfants arrivent ils iraient jamais dans cette pièce puis ça serait comble de malchance car ils sont souvent pas là.

    En attendant, il va laver les traces de sang et cacher avant d'enterrer loin dans le jardin toutes les choses qui pourraient devenir des pièces à conviction.

    Il respire un coup, allume la chaire hifi toute pourrie et lance le cd de Johnny, il met la piste 3 "noir c'est noir" ; il pense au suicide, et même temps élabore un plan pour s'en sortir.

    A ce moment, la porte de la ferme taudis s'ouvre, c'est sa fille Émilie qui rentre dont personne ne sait d'où sauf elle, ou peut-être qu'elle ne sait même pas d'où elle revient. Émilie a tous juste 15 ans d'ailleurs il a oublié de lui fêter son anniversaire. Pour Gérard elle s'habille et se maquille comme une pute. Elle est plutôt mignonne, des yeux bleus, des cheveux mi-longs mi noir mi rouge. Elle porte une jupe extrêmement courte style kilt, un petit body rose qui moule ses petits seins pointus. Sur son Body, on peut voir des mains faisant pensait à un prisonnier enfermé derrière un code barre représentant le système de consommation et néo-capitalisme (un body à 35Euros pour dire qu'on est autoconsommation! c'est vraiment l'age con! ). Elle porte des collants très chauds, bariolés des couleurs du drapeau des homosexuels. Elle porte au pied des rangers que ses parents ont dût payés en prenant un nouveau prêt COFIDIS à 17,5% d'intérêt, 125 Euros, pour faire croire qu'elle porte des fringues j'men foutiste. Émilie est au collège Raspigaous de Mufflins, en fait en fait elle traîne souvent entre chez sonn grand frère qui habite dans un tierquar comme elle dit et entre les parcs où elle traîne avec leszonardss et les défoncés glandeurs de son collège.

    Gérard l'entend rentrer. Elle claque d'énervement la porte branlante d'entrée. Gérard va à petit pas à sa rencontre en essayant de retenir sa peur, il faut qu'il négocie pour qu'elle remarque rien et qu'elle se casse pour qu'il puisse finir son travail. Elle a les yeux rouges explosés comme si elle est sortait de 2 heures de piscine.

    - Où est Mam, j'ai une putain de dalle, que jbouffrais un mort!dit-t-elle. Elle a l'aire sur les nerfs mais elle se mouvoie comme un gastéropode.
    - Il doit couper court mais ne sait pas trop quoi répondre, surtout faut pas qu'il s'énerve, et faut pas qu'elle remarque qu'il est pas bourré sinon elle va s'inquiéter.
    - Va bouffer dehors, ici y a qu'a boire et c'est pas pour toi... T'es trop jeune... Gérard est content car il a une bonne répartie, c'est une bonne idée d'essayer de la faire partir...
    - Mam, Mam, elle est où, j'ai la dalle.
    - Fait pas chier, j'suis crever, j'ai envie de picoler tranquille devant la Star-ac, en plus Jalil va chanter une chanson de Johnny.
    - Fais moi une omelette...
    Non, débrouille toi ou casse toi
    - Bon, bah, j'vais aller en scout chez Matthias, j'vais manger utile, j'vais manger liquide. Mais j'espère qu'il a du shit...
    - c'est çà casse-toi va voir ce fainéant de toxico, ça se trouve il va même pas t'ouvrir tellement il sera Stone.
    - Toi, bois tes 30 pastis, bas toi avec maman et va te coucher, moi j'vais au pire aller acheter de la colle, et la sniffer sur File Simon et dormir dans un foyer pour SDF, J'temmerde, j'vais me tuer à la colle, à la colle, à la colle chantonne-t-elle dans une danse lente et dépressive style un pogo sur un slow.
    colle! colle! insiste-t-elle d'un ton débile et moqueur.

    Gérard ne dit mot, il pète un nouveau plomb ou plutôt Tchernobyl, il prend ce qu'il trouve c'est à dire une rangers qu'Émilie a pour une fois ôter (c'est un signe pense-t-il), Il la frappe direct au visage, elle s'écroule, sa tête frappe le sol très fort tandis que Johnny chante "Que je t'aime". Il est tellement vénère, qu'il continue à la frapper alors qu'elle se protège le visage, puis elle tombe rapidement dans un coma qui devient dans les secondes suivantes un coma éternel.

    Il se prend la tête dans les mains, et se décide, il va se suicider. mais comment? Il a pas peur de la mort, en fait il est même heureux car il va bientôt connaître l'ultime secret de l'après vie.

    Il prend le corps d'Émilie qu'il traire jusqu'à celui de sa grosse vache de merde de mère. Allume le gaz, et tourne tous les bruleurs .

    Il est plutôt détendu, alors il met un autre CD mais pas du Johnny, il prend un cd des DOORS que sa fille écoute, et en fait il aime bien. Il met la dernière chanson c'est à dire "The END" et malgré son niveau de CMl en anglais, il connaît la signification du titre de cette chanson, par contre les paroles?... Il s'assoit, il comprend pas il est plutôt détendu, et il a pas envie de boire, car il a envie d'assister en pleine conscience à la fin de toutes ces misérables vies. Mickaël ne devrait pas rentrer car il passe très peu de temps chez ces parents. Il rassemble tous les corps dans le salon, chacun positionné à des places agonisantes, il pense mettre de l'essence partout et foutre le feu... Gérard va prendre le bidon d'essence de Mickaël destiné à sa mobylette.

    Malgréa musique des Doors à fond, il entend une mobylette pétaradante, il reconnait le bruit de la 103 SP à un kilomètres de Mickie avec son pot carte noire, le kit 75 enfin la totale quoi... La mobylette, s'arrête et Mickie trifouille pendant quelques minutes dans son sac à dos.
    Mickaël ne ressemble pas aux autres membres de la famille, il se la joue banlieusard rebelle. Casquette Lacoste volé on ne sais où ou acheté avec de l'argent sale, Lecteur MP3 sur les oreilles écoutant de rap style 113, Rohff, Idéal J... Un perfecto redskin ouvert juste assez pour apercevoir le crocodile de son polo. Son polo à un trou comme son jean Levi's, c'est la marque de l'antivol arraché avant de piquer ces fringues. Il vole plein de fringue, il en revend beaucoup. Il Choure du parfum, des skeuds... enfin tout ce qui peut se vendre. Au vol à l'étalage c'est un surdoué, jamais pécho... Pourtant il est autodidacte... Il vole aussi des bouteilles de sky, champagne,pastaga... Mais il les revend car il ne boit pas car il a l'alcool méchant et il en marre de se faire bastonner en provoquant n'importe quel lambda (c'est un petit format...). Il fume des clopes, mais pas de shit, pas de cocaïne... Lui ça dope, c'est la thune, qu'il entasse dans des comptes secrets sous divers noms de ses collègues à qui il donne un pourcentage. il patiente amassant des sommes extraordinaires en attendant d'avoir 16 ans, pour partir en appart, acheter une grosse BM... Quand il a de la thune en rentrant chez lui, où que ses potes ne sont pas là, il planque les biffons dans le sellier sous une dalle que lui seul sait qu'elle s'enlève. Pour lui l'argent à une odeur celle du pastaga, ceux qui étonne toujours ses potes, et la caissière de la banque.

    Gérard court prendre le bidon d'essence, met de l'essence partout dans la maison et surtout sur tout les corps, même sur lui même.

    Gérard l'attend au bas de la porte, le bidon d'essence au bras où il reste just'assez pour arroser abondamment son fils et il pense:

    t'as pas bol mon pauvre (pauvre c'est vite dit pense-t-il), pour le peu de fois que tu rentres tôt à la maison, tu va y rester, comme nous, désolé toit t'aurais peut-être pût t'en sortir.

    Mickaël ouvre la porte, et regarde son père d'un regard hautain, et surpris. Un regard montrant son questionnement "tiens il a pas beaucoup bu, il tiens debout...; c'est bizarre".

    Mickaël claque la porte. La porte fermée, Gérard balance un coup de poing en pleine figure de son fils qu'il s'écroule, il ferme toutes les portes de l'intérieur et jette les clefs par une fenêtre qu'il referme. Gérard fait couler rapidement le reste d'essence sur son fils et prend son briquet.

    Il hésite, voit sa vie défiler, et ne réfléchie pas, prend sa boite d'allumette de cuisine, allume une allumette, puis la met dans la boite, la boîte crépite puis la lâche au sol sans y mettre aucune force, ça y est ça crame, Il souffre, du coup, il a envie de s'en sortir, essaye d'ouvrir la porte d'entrée, mais pas le temps tout explose.







    2 jours plus tard, on peut lire dans le Journal

    Aux faits divers
    Villeglaneuse, 11 Impasse du progrès.

    Grave accident domestique ou terrible drame familial, 5 corps
    ont été retrouvés.
    La police enquête...






    A la rubrique emploi


    World Pains recherche Boulanger, débutant accepté, travail en
    3*8 paye convention collective boulangerie.
    Appeler le 04 25 85 54 69



    2 jours plus tard...

    Ding, Ding...

    Quelqu'un frappe à la porte du fi de Matthias, ça le réveille, il se lève très discrètement et va voir au judas. Il aperçoit des bleus. Il n'ouvre donc pas. la sonnette toute pourrie émet à nouveau son son stressant, il attend 2 minutes sans bouger puis regarde au judas une nouvelle fois, plus personne, il est rassuré mais il se dit que si il sort faut qu'il fasse gaffe. Il n' a pas ouvert car il a bien quelque chose à se reprocher. Mais il se demande quand même ceux qui leurs veulent. Il a rien fait qui peut les faire déplacer jusqu'à chez lui où alors peut-être des amandes de train ou... Il réfléchie, c'est peut-être rapport à Mickaël ou à Émilie. En réfléchissant bien il a pas trop à s'inquiéter.

    Malgré ce réveil brutal à 8 heures du matin, il a les idées claires. Hier soir, il a pas beaucoup picoler mais il a fumé du bon Zétla, il trouve bizarre de ne pas avoir vu Emilienne la mongolienne comme il aime la taquiner. Elle a dû aller traîner dans un parc avec des glandus comme elle.
    Hier soir, il a juste bu deux 8°6 de 50 cl, avec de la fumée, c'est un bon somnifère. Par contre ce qu'il énerve, c'est que les 8°6 ne font plus 8 degré 6 comme avant mais 7 degré 9. Pourquoi çà, c'est pas réglo, çà le bouleverse dans ses calculs de défoncemétre (ou de défonce-maïtre).

    Il met un petit CD de ska tranquillou style "8°6 Crew", et se repose 5 minutes. Il est tout seul dans son lit c'est un célibataire, il ne sais pas vraiment si c'est par choix ou par dépit. Peut-être qu'il a pas trouvé le bon bouchon à sa teillbou. les 5 minutes deviennent rapidement 3 quart d'heure.

    Matthias est un petit glandeur de 25 ans, plutôt beau gosse. Il porte une petite crête verte pas être haute, le reste du crane rasé (pour l'instant car c'est très changeant). Il travaille peu car il trouve çà trop dur, il fait surtout des missions d'intérim pour cumuler assez d'heure pour toucher les ASSEDIC, mais pour l'instant il ne touche que le R1Vl depuis peu alors il profite de se nouveau statut qu'il a tant attendu. Il aurait bien eu besoin de ces 452,52 Euros depuis au moins 10 ans.

    Il passe son temps à glandouiller à se défoncer surtout l'alcool et la bedave, mais il crache pas sur tout le reste. Il trame souvent avec des potes un peu cassos comme lui ce qui parfois lui crée des problèmes, mais ces potes sont plus des accompagnateurs de galère, ensemble ils sont pas tous seuls...

    Le CD fini, il se demande ce qu'il pourrait bien faire, il aimerais fumer un petit pet, picoler non car il aime pas trop picoler dès le matin, quoique ça lui arrive de plus en plus en ce moment, faut dire que souvent il se lève pas avant 14 heures. Il va se faire un petit café, et fumé une petite clope. Pendant son p'tit dej c'est à dire son café-clope, il réfléchie... Faudra qu'il trouve du shit ou de la CC, car il fume tous les jours sinon le soir il picole toute la soirée, et il dort mal. Il est en embrouillé avec ses potes qui deal, et les autres il a pas trop envie de les voir. Il a pas trop la force de voir du monde, alors faire semblant de faire partie d'une bande pour tirer sur des pets, ou grappiller une boulette, ça le tente pas . Alors, il va devoir se risquer au service shit du quartier, c'est pas risqué mais c'est mal servi autant niveau qualité que quantité. En attendant, il va chier un coup, ça c'est la règles des 3 C (Café,Clope,Caca...).

    Déjà toute la veille, il a glandé en préservant une boulette lui permettant de fumer assez le soir pour bien s'endormir. Déjà il s'est levé à 15 heures car l'avant veille, il s'était pris une méchante cuite chez un de ses potes où il s'est embrouillé avec qui d'ailleurs se demande-t-til, enfin il se rappelle plus trop bien, en tout cas il est revenu chez lui par le moyen du défoncé esprit mais avec la sensation de s'être bien bastonner. Après le p'tit dej de 15 heures c'est à dire la règle des 3 C, il a alterné lecture de fanzine punk et de BD type fluide glacial en fumant roulé sur roulés tout en écoutant des disques de crust-grindpunk-ska.... Il a un peu maté la télé, mais y a rien qui l'intéresse plus de 5 minutes. A 18 heures, il s'était roulé 5 petits splifs à l'avance, afin d'en fumer un toutes les heures, tout en binouzant ces 8°6 à 7,9° (pourquoi ils ont fait ça....). En fait, il a pas fumé 1 spliff par heure comme il a prévu mais ça il s'en doutait car entre chaque spliff il alterne binouzeclope-pipi... Puis cadavration et couché....

    Il est maintenant 10h du matin, mais il a pas envie de se recoucher, le réveil brutal et la café a réveille sa curiosité de la vie. Il met un nouveau CD tranquillou, pas du punk (sinon il a envie de picoler), ni du reggae (sinon il pense à la fume), il pense à une phrase du Ministère Amer dans "un été à la cité" qui "mais qu'est-ce que je vais de ma journée?" alors il met le 95600 du MA. Il se ressert un café avec une roulé bien tassé. Il monte le son à donf car il va prendre une douche. Puis, il s'habille à l'arrache, c'est à dire ce qu'il lui tombe sous la main et en plus il a rien de propre (faudra qu'il passe à la laverie automatique). Il se fringue exactement comme la veille, les chaussettes vertes militaires, caleçons... Ces chaussettes militaires lui fait penser à l'armée où il a perdit 12 mois pour rien. Il a juste appris à boire et à glander mais ça c'était déjà un expert... Il sent son caleçon, çà va il le remet, c'est ça où il se ballade couille à l'air. Il enfile son vieux lévi's tous pourris, son pull large au couleur de l'Éthiopie et un grand parka à la gothique.

    Faut qu'il passe à la banque pour voir ce qu'il reste de son RMI. il est au RMI, un peu par choix et un peu par dépit, il a même pas le courage de faire les 43 heures restantes pour toucher les ASSEDIC, en plus en période de fête ça lui fait une excuse pour glander (comme si il avait besoin d'excuse , il a de compte à rendre à personne) car il est fainéant,

    "fier de ne rien faire" chantonne-t-il alors il met un CD des sales majestés qu'il aime moyen mais ça va le booster un peu...

    Il reboit un café accompagné d'une énième roulé bien tassé, il se dit qu'il va falloir se calmer sur le tabac... ça le scotch un peu (tiens il pourrait s'acheter une bouteille de scotch). Puis bien sur règle de 3 C. Là une grosse chiasse lui fait mal au cul, il s'essuie difficilement, en fait il tapote pour pas se faire trop mal.

    Il sort de son petit F1 rangé comme une brocante... ya de tout et de rien partout, il est pas crado, mais il aime bien le bordel, ça donne de la vie à la pièce. Il hésite à prendre le bus, déjà parce que le prix du billet correspond à une bonne bière, et en plus il peut pas trop resquiller, il a déjà tellement été attrapé sans ticket que tous les conducteurs le connaissent. Il se demande si c'est pour çà que la flicaille est venu lui rendre une petite visite ce matin. Il se répond que non c'est pas possible... cette visite continue à l'interroger c'est la première fois qu'il viennent carrément chez lui.

    Il marche, en direction de la banque, c'est à environ 2 kilomètres, sur la route dès qu'il croise des petits Bourges ou des petits gauchos, il demande une petite pièce ou une blonde. C'est pas son jour, on veut rien lui donner. Mais qui ne tente rien n'amasse pas des sous-sous se dit-il.

    Merde! des bleus! pense-t-il ! il marche comme d'hab car il baissera jamais la tête devant ces trucs. C'est la municipale, la police qui sert encore moins à rien que la nationale. D'ailleurs c'est zarbi, ce matin, c'était les gendarmes pense-t-il.

    Arrivé à la banque, il attend son tour en stressant sur la possibilité de retirer, il a presque sur qu'il a plus rien sur son pauvre compte, en plus il pas le droit au découvert.

    Pourtant demain c'est jour de RMI. Il consulterait bien son compte avec sa Carte Bleu mais il se l'ai fait avaler par ces machines comme tous les mois en fin de mois. Il l'a récupéra demain quand il aura son rmi...En patientant, il mate ce qu'il se passe autour de lui, y a des magasines posés sur une table, il regarde mais c'est que des journaux style Investir magasine, Capital..., Il rigole intérieurement car y a pas l'Humanité ou de Charlie Hebdo... D'ailleurs il a dans la poche intérieure de son blouson un vieux fanzine punk basé sur l'anti-consommation, il le pose discrètement au milieu des journaux. Combien de secondes ou de minutes il va rester sur la table se demande-t-il? Devant lui y a une petite bourge d'environ 40 ans qui fait chier la caissière pour un frais de virement de 0.50 centimes d'euros, elle a fait 10 kilomètres avec sa Merco pour récupérer 50 centimes, ça le fait rire. Un jeune au cheveux long vient de se faire bouffer sa carte au distributeur, Matthias esquisse un sourire et un rire intérieur c'est pas le seul dans la merde. Le jeune s'énerve et part vénère, le jeune aimerait claquer la porte de la banque mais c'est une porte coulissante automatique alors il fout un coup de pied dans la porte.

    La vieille a fini de se plaindre, et se retourne en marmonnant on ne sait quoi tout en regardant Matthias d'un air stupéfait....
    - Bonjour Ma jolie demoiselle dit-il d'un ton doux et gentil mais qui semble ironique.
    - Bonjour Monsieur avec un sourire appris durant sa formation de ingénieures-conseils bancaire... Un sourire moins marqué que pour la vieille précédente car elle connaît bien Matthias et elle se dit qu'il va encore la saouler pour pouvoir se saouler.
    C'est pour retirer ce que je peut. mon numéro de compte est 54719021213 - Vous avez une pièce d'identité s'il vous plait

    - Mais tu me connais... Je viens très très souvent...
    - Mais c'est les consignes, sans preuve de votre identité je ne peut rien faire, vous avez bien votre carte d'identité ou votre permis. Il a pas ou plutôt plus de permis, il l'a perdu pour récidive en conduite alcoolique, en plus comble de malchance, il avait perdu contrôle de 4L et a percuté une voiture de keufs.

    - Je vais regarder! avec un sourire voulant dire c'est pas gagner!,
    t'as vu ma tête tu crois que j'ai un porte-monnaie avec mes papiers bien rangé pense-t-il (çà lui fait penser à une phrase qu'il a lu ou entendu quelque part qui dit un truc de ce style "un esprit bordélique à besoin de ranger pour s'y retrouver, un esprit rangé à besoin de bordel pour ..." en fait c'était quoi cette phrase? se demande-t-il?).

    Une petite minute s'est écoulée depuis qu'il est arrivé devant la jolie guichetière mais déjà se présente un pack de 6 lambdas. Il fouille dans sa poche droite de son jean, elle est trouée, il sent les poils de sa cuisse. Fouille dans la poche gauche, là y a plein de truc, il sort tout et pose sur le comptoir, 2 capsules de bière du démon (j'ai bu ça quand pense-t-il), plein de papiers tous merdiques mais pas de papiers d'identité.

    - Mais vous me connaissais...
    - je peut rien fa...
    - Regardez au moins si je peut retirer sinon on se prend la tète pour queudchi.
    J'ai pas le droit sans preuve d'identité. Elle soupire intérieurement mais la communication non verbale est parfois plus claire que la communication verbale.

    Il insiste, dans les poches arrières, que des bouts de papiers tous pourris, des feuilles à roulé.., mais pas le papier désiré, il commence à trembler d'énervement... Il regarde dans la poche prévu à son avis pour mettre les préservatifs, il en sort ce qui pense être des papiers tous écrasés, et les posent sur le comptoir.

    Oh Yes une boulette, dit-il. De quoi faire un gros joint pense-t-il.

    La caissière la regarde outrée, il range sa boulette où il l'avait trouvé tranquillement comme si de rire n'était avec un petit sourire.

    La caissières et les patients (l'argent peut guérir) tapinent du pied et se regardant les uns les autres en pensant pensé tous la même chose. La guichetière qui doit gagner tout juste 1100 Euros tournicote sa tête en regardant un de ses collègues.

    Je vais regarder dans mon parka, parmi les interdits bancaires les interdictions d'émettre des chèques, des rappels d'EDF... il trouve un ticket de bus ça sera pour le retour se dit-il...

    - Bon pour cette fois je fais une exception...
    Quand même, marmonne-t-il.

    elle tapote sur l'ordi, puis lui donne le verdict en évitant de croiser son regard.
    - Vous êtes à moins 33 Euros, je peut rien faire, revenait demain c'est le jour des allocations, vous pourrez retirez.
    - Bah alors, vous pouvez peut-être m'avancer 20 Euros.
    - c'est pas moi qui décide, faut que je demande à Mme Crapabelle qui gère, votre compte.
    Allez-y! d'un ton ferme et désabusé, il connaît déjà la réponse, tous les fins de moi, c'est la même histoire

    Elle prend le téléphone puis interroge Mme Crapabelle, elle se dit qu'à cause de ce cassos, elle va encore se faire enguirlander et c'est un euphémisme. Une semaine auparavant, Mme Crapabelle lui a donné consigne impérative de ne plus avancer de l'argent à des débiteurs éternels dans le style de Matthias.

    La réponse essaye d'être gentille mais sur un ton ferme, la réponse tombe: - Non, c'est impossible. Désolé...
    Salope dit-il tout bas mais assez fort pour qu'elle entende.

    La petite guichetière qui a aussi des problèmes d'argent se dit qu'elle fait du mal au gens, se fait traiter de salope, se fait engueuler par ses chefs pour une paye misérable, en plus elle est qu'en CDD. En plus elle est trop humaniste pour continuer à travailler dans une banque. Elle en a marre. Une larme coule sur sa joue.
    - Désolé, je sais que vous y êtes pour rien, mais j'avais besoin de cet argent, au revoir tour de même.

    Au revoir Monsieur...

    En partant, il pique le journal local, il dit que c'est toujours çà de gagné.

    Il hésite prendre le bus ou essayer de revendre le ticket. Il décide en un dixième de seconde de le revendre. Il attend un lambda sans ticket à l'arrêt de bus "ZAMPANO". il se roule une clope et just'avant de l'allumer, il remarque un chevelu style métalleux arrivant. Matthias allume sa clope et attend voir ce que va faire le jeune hard-rocker. Il regarde les horaires de bus, et compte ces pièces... Excellent je vais essayer de lui vendre mon ticket se dit Matthias. Pendant ce temps un jeune friqué sortant genre de l'ENA ou de Polytechnique pointe son nez de futur patron. Matthias va bien sur s'adresser au chevelu.

    - Matthias lui demande d'abord une pièce
    - J'ai juste assez pour mon ticket, désolé.
    - Bah çà tombe bien, j'ai un ticket, moi au pire j'préfere marcher.
    - Le métalleux se demande si c'est pas une embrouille.
    - Matthias le voit montre le ticket au futur Énarque qui dit gentiment au métalleu que le ticket est bon.
    Il accepte et l'échange s'effectue.

    Il est maintenant 11hl5, Matthias part à pied. Sur le chemin, il croise un de ses potes Titi lascars mais réglo.
    J'peux squatter chez toi lui demande Titi, j'ai du shit et de quoi acheter une bonne teillbou et même de la coc.

    Matthias est tout content car il connait bien le Titi, il est super sympa, il s'énerve jamais et donc y aura pas d'embrouille.
    - Bien sur t'es toujours le bienvenu chez moi, on va se faire une petite fiesta.
    Titi préfère allez squatter chez Matthias car il vit chez sa mère et chez lui c'est tout petit. il prène la R16 de Titi et direction le F1 de Matthias. Dans la voiture, il ne se parle pas, il se parleront plus quand ils auront plusieurs grammes dans le sang.

    Ils passent au Lidl s'acheter une bouteille de sky.

    Il est midi, et direct, ils attaquent en écoutant de la zique, Titi aime bien le reggae alors Matthias lui met du Bob, Steel Pulse mais aussi des groupes français style Western Spécial, Raspigaous, K2R Riddim, King Riddim... à 14 heures, ils sont fracass, mais vraiment fracass.
    - Surprise!! Titi sort la CC, c'est la cerise sur le gâteau pour Matthias. - Sur Prise! rigole Titi...
    C'est de la bonne en plus...

    Chacun prend une ligne, se roule un pet, picole.... Ils se racontent des blagues, rêvassent chacun de leur côté.

    - Puis d'un coup, Titi sous l'emprise de la cocaïne révèle un secret à Matthias.
    - Coute, Matthias je vais te montrer un truc, mais t'en parle pas c'est à mon père. Il sort un pistolet, mais un vrai.
    - Non t'es trop ouf, il est pas chargé là
    - Si, mais j'ai mis la sécurité, t'inquiète pas tu me connais, c'est juste au cas où je croiserais Nanard, tu sais le vieux ouf du 75. Au pire je tire une ou 2 balles en l'air pour l'effrayer parc'qu'il s'il a bu, il est cap de me frapper à mort, ce vieux tox.
    - Fait voir, il est énorme dit Matthias.
    - Ben moi, je vais faire un truc extraordinaire, je vais chercher du travail. - Non dit Titi même pas cap, t'appelle et tout... Comme pour de vrai. - J'ai même un journal.
    -Ouahhhhh s'exclame Titi mort de rire.

    Il ouvre le journal à la page emploi, rien qui le fait rire, et là il lit l'annonce concernant la recherche d'un boulanger industriel. Il est mort de rire.
    - Regarde cette annonce, c'est ce que fait mon père. C'est un travail à rendre complètement fou en 2 heures, lui il a fait ça toute ça vie. Chiche je vais les appeler. Ah mais j'ai pas de téléphone, ça va attendre un peu.
    - J'ai un portable moi et même du crédit
    - Allez, appelle, appelle...
    Attend j'me roule un p'tit pet et puis j'me lançe...

    Il arrache la petite annonce pour avoir le numéro et là il apperçoit la rubrique fait divers. Il lit l'article concernant sa famille, et il comprend tout de suite...

    - J'ai une idée, on va carrément allez la bas...
    - Chiche, mais je voulais pas sortir
    T'inquiète pas j'avais conduire comme çà tu vas garder ton permis - - J'prefere prendre mon flingue
    T'as bien raison dit Matthias...

    This is the End...
     
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  2. cedrikoko

    cedrikoko Membre du forum


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    21 Janvier 2010
    Re : Une nouvelle à lire

    Il y a beaucoup de fautes, désolé

    n'hesitez pas à commentez meme negativement
     
  3. laloutre

    laloutre Membre actif


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    10 Août 2011
    Re : Une nouvelle à lire

    Je suis en train de la lire entre deux trucs à faire au boulot :) (et je vais d'ailleurs devoir suspendre ma lecture étant donné que je pars en déplacement pro gniiii)

    En parlant des fautes, ça te dirait que je t'envoie par mp une version corrigée? Je voudrais pas te vexer en te demandant ça surtout, je sais que l'orthographe c'est pas la passion de tout le monde, donc si ça t’intéresse, hésite pas à demander :)

    let me know ^^
     
  4. cedrikoko

    cedrikoko Membre du forum


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    21 Janvier 2010
    Re : Une nouvelle à lire

    oui ca m'interesse
     
  5. laloutre

    laloutre Membre actif


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    10 Août 2011
    Re : Une nouvelle à lire

    Ca roule! Je t'envoie ca dès que possible (demain je pense) :) Bonne soirée!
     
  6. laloutre

    laloutre Membre actif


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    10 Août 2011
    Re : Une nouvelle à lire

    Peut être pas aujourd'hui en fait. Transposé sur word ca prend 14 pages et comme je bosse aujourd'hui et demain, ca va être chaud :) Mais je fais mon max pour te le faire au plus rapide!
     
  7. cedrikoko

    cedrikoko Membre du forum


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    21 Janvier 2010
    Re : Une nouvelle à lire

    fait comme tu peux, cette nouvelle a dormi dans un ordi pendant quelques années, c'est pas pressé. c'était ma première nouvelle. j'en ai commencé une autre récement mais pas terminé.
     
  8. Zaïre

    Zaïre Undercover Stonehead Membre actif


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    6 Septembre 2009
    Re : Une nouvelle à lire

    Salut, bon moi je m'appelle pas Gérard mais je suis dans la boulange indus aussi et ce texte me met un peu mal à l'aise...

    Je suis pas fan de la vision pathétique de la vie de cette famille prolo que tu nous décris et du coup je saisis pas l’intention de la nouvelle.
    Si ce n'est peut-être de décrire une vie de chien mais quand c'est ton quotidien c'est déjà pas évident de trouver les bons côtés alors lire ça n'aide pas vraiment, c'est plutot le contraire en fait.

    Bon à part le fait que je n'aime pas trop la façon de traiter le thème, c'est vrai que les fautes de français (pas que l'orthographe) m'ont fait buter et ça n'a pas du m'aider à entrer dans le récit (à voir après le passage de la loutre correctrice).

    Là où je trouve un intérêt c'est dans toutes ces petites références, ces détails qui peuvent faire sourire et cette façon d'écrire comme tu parles.
    C'est pas super original mais c'est ce que j'ai trouvé de plus plaisant dans la lecture de ton texte.

    Bon t'auras compris, ayant eu l'impression d'être sur un mix entre le devoir de français et le scénario d'un épisode de Confessions Intimes, je me trouve pas trop emballé quoi.
    Je suis tout de même assez curieux de voir ce que donnera ta seconde nouvelle - étant donné que tu as surement évolué depuis que tu as écris celle-ci - alors je te souhaite une bonne continuation :)
     
  9. laloutre

    laloutre Membre actif


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    10 Août 2011
    Re : Une nouvelle à lire

    En ce qui concerne les fautes "d'expression" je me pose d'ailleurs la question, j'hésite, est ce que je "corrige" également les négations comme par exemple "ce n'est pas" au lieu de "c'est pas" ou est ce que ce côté écrit/parlé est volontairement comme ca?
    Voilou!
     
  10. cedrikoko

    cedrikoko Membre du forum


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    21 Janvier 2010
    Re : Une nouvelle à lire

    oui c'est volontaire, c'est comme tu dis le côté écrit parlé

    je sais que cette nouvelle est pas terrible du tout, c'est pour cela qu'elle est restait dans des disques durs, mais comme j'ai commencé à en écrire une autre, je voulais avoir un avis. Il faut (je pense) à mieux réflechir le scenario qui dans cette nouvelle a été un peu "fait à l'arrach" c'etait plus un exutoire à un moment donné
     
  11. laloutre

    laloutre Membre actif


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    10 Août 2011
    Re : Une nouvelle à lire

    ca roulotte ^^
     
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