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Discussion dans 'Discussion générale' créé par Nyark nyark, 10 Novembre 2008.

  1. celadrel

    celadrel Uploadeur Équipe technique Membre actif


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    18 Mars 2020
    Homme
    Île-de-France, France
    tu es dans la merde , blop, tu es dans la merde
     
  2. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Je parlais juste pour moi, ma façon de faire. Un jours je ferai sûrement différemment et mieux encore.
     
    Dernière édition: 4 Juillet 2020
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  3. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Je n'ai pas de façons de faire spécifique, je m'adapte aux circonstances .
    Je travaille beaucoup sur l'éducation populaire avec un info kiosque à prix libre, notion totalement inconnue dans le coin.
    J'ai initié des projections débat thématiques , ce qui permet de mettre en place une autodiscipline sur la prise de parole et de faire prendre conscience de problématiques plus larges que le thème du débat
    Les foires au don permettent de reconsidérer le rapport à l'argent .
    Si je me suis présenté, ce n'est pas pour faire de électoralisme mais pour envoyer des idées sur une autre vision de la démocratie avec des représentants élus révocable et des prises de décisions collectives. J'ai redéfini la démocratie pour aller vers la démocratie directe et comme tu t'en doutes ceux qui ont été élu ne s'en sont pas emparé mais tout le travail va vraiment commencer avec du travail associatif et de commissions de proposition citoyennes que la municipalité va devoir prendre en compte .
    Le tout, c'est de ne pas prononcer des mots comme anarchisme
    Anarchisme a donc été remplacé par municipalisme.
    Et d'autres comme communisme libertaire n'ont hélas pour des raisons stratégiques pas pu être abordé, la propriété privée étant trop ancrée dans nos campagnes. Je n'ai donc fait que parler de propriété privée collective ( GFA par exemple) , j'ai lancé la petite graine sur la différence de propriété privée vs propriété d'usage , soit le squatt sans prononcer le mot.
    Et plein d'autres petites graines ont été semées, reste à les faire germer et grandir pour aller vers une utopie anarchiste .
    Bref, je m'adapte au public faf ou soc' dem'
     
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  4. HNORD

    HNORD REST in PunK Équipe technique Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Bretagne
     
  5. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Avec les punks à chien de Strasbourg, en quête de liberté
    Anticapitalistes, attachés à la liberté et à la fête, les punks à chien sont la cible de l’arrêté anti-mendicité agressive à Strasbourg. Mais cette communauté fait souvent office de refuge pour des personnes au parcours de vie brisé, en situation d’exclusion sociale. Nous avons passé un peu de temps avec eux et leurs chiens. Reportage."

    À lire ici : Avec les punks à chien de Strasbourg, en quête de liberté
     
    Dernière édition: 7 Juillet 2020
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  6. celadrel

    celadrel Uploadeur Équipe technique Membre actif


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    18 Mars 2020
    Homme
    Île-de-France, France
    super article .
    honnetement, un article qui montre l'humanité des personnes malgré des conditions terribles.
    A faire lire à beaucoup de personne
     
  7. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse.

    Une étude, menée par trois neurochirurgiens français, révèle que sur 1129 patients lobotomisés entre 1935 et 1985 en Belgique, en France et en Suisse, 84% des sujets étaient des femmes.

    Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s'insère dans les rapports de domination.

    L’étude n’a pas encore été publiée.
    Juste une dizaine de lignes rédigées dans la revue scientifique britannique Nature, nous replongent au temps de gloire et de controverse, pas si lointain, de la lobotomie.
    Sans que nul ne sache qu’à cette époque, les femmes furent davantage visées.
    C’est ce qui ressort de l'enquête, menée par trois neurochirurgiens français Aymeric Amelot, (Hôpital La Pitié-Salepétrière, Paris), Marc Levêque (Hôpital Privé Résidence du Parc, Marseille), et Louis-Marie Terrier (Hôpital Bretonneau, CHRU Tours).

    En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, ces trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985.

    Objectif ? « Comprendre comment une méthode aussi décriée et « barbare » avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un prix Nobel. »

    Au fur et à mesure de leurs recherches, ils tirent des chiffres alarmants : sur les 1340 cas de lobotomie, recensés à partir de publications francophones (Belgique, France et Suisse), et plus précisément sur les 1129 cas renseignés, 84 % des sujets étaient des femmes.

    Femme schizophrénique lobotomisée :
    "Dans certains cas, le mieux que l'on puisse faire pour la famille est de lui rendre le patient dans un état inoffensif, un véritable animal domestique."

    Des traitements de choc à la lobotomie
    La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau.

    Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949. Pourtant, elle est aujourd'hui l'un des traitements les plus critiqués de l'histoire, compte tenu de ses effets graves sur la personnalité.

    La grande majorité des interventions ont été pratiquées entre 1946 et 1950. « Il est important de restituer le contexte de l’époque, souligne Louis-Marie Terrier. Nous sortions de la guerre, il régnait un chaos psychologique énorme et les psychiatres étaient complètement démunis ». A disposition uniquement : « des traitements de choc », comme « la cure de sakel » qui avait pour but de plonger le patient dans « un coma hypoglycémique », « les bains chauds » ou encore « la malaria thérapie » qui consistait à « inoculer le parasite de la malaria pour entraîner des pics fébriles » dans l’espoir d’améliorer les symptômes psychiatriques.

    C’est dans ce contexte que le père de la psychochirurgie, Egas Moniz, à commencer à présenter ses résultats sur des patients qui étaient lobotomisés. Il y avait au début un certain scepticisme avec des débats extrêmement virulents en France comme ailleurs.

    En 1950, l’URSS interdit cette méthode qu’elle qualifie « d’anti scientifique et inefficace ». Mais cette technique a rapidement attiré l’attention de deux médecins américains, le neurologue , Walter Freeman et le neurochirurgien, James Watts, qui vont tous deux la développer et la pratiquer en masse aux Etats-Unis dans cette période de l’après-guerre.

    La domination masculine au fondement de ces lobotomies féminines ?
    Comment expliquez cette prépondérance du sexe féminin ? « Nous n’avons trouvé aucune explication dans ces publications, rapporte le neurochirurgien Louis-Marie Terrier.
    Dans la majorité des cas, lorsque les indications étaient renseignées, il s’agissait de soigner une pathologie psychiatrique : schizophrénie, grande dépression avec tentative de suicide, en général des personnes qui avaient une adaptation sociétale difficile, d’autres des troubles obsessionnels compulsifs, etc. » Autant de pathologies où il n’existe « aucune prévalence chez les femmes », précise-t-il.
    Les raisons sont donc à chercher ailleurs, dans « le statut de la femme à l’époque régi par le code civil de 1804 ».

    "La psychiatrie avait pour mission de gérer « les insupportables » comme les suicidaires, les imprévisibles, et cela dans un rapport de pouvoir duquel les femmes étaient exclues.
    Carlos Parada, psychiatre

    « Il n’existe pas, en effet, d’explication clinique, avance le psychiatre Carlos Parada. La psychiatrie a pour mission depuis sa création de gérer « les insupportables » pour la société, notamment, les suicidaires, les imprévisibles, les mutiques et évidemment ça crée un rapport de pouvoir dans lequel les femmes étaient exclues puisqu’elles n’étaient pas à la place du pouvoir. »
    Il rappelle que « le grand succès de la lobotomie » est lié à la schizophrénie.
    Or, cette maladie touchait davantage les hommes que les femmes, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

    Première lobotomie sur une femme:

    La première à passer sur la table d'opération sera une femme. Egas Moniz pratique, le 12 novembre 1935, sa première lobotomie sur une ancienne prostituée de 63 ans, souffrant de mélancolie et d’idées paranoïaques. Son histoire ou plutôt son triste sort, Carlos Parada le raconte en détail dans Toucher le cerveau, changer l’esprit (Editions PUF) et le neurochirurgien Marc Lévêque dans son ouvrage, La chirurgie de l’âme (JC Lattès), co-écrit avec Sandrine Cabut.

    On y apprend que la patiente avait été transférée la veille, « de l’asile de Bombarda vers le service de Moniz », qui avait programmé cette intervention dans le plus grand secret.
    Deux mois après l’opération, le médecin conclut « au succès ». La femme étant devenue plus « docile », « le bilan n’est pas si négatif ».

    L'absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme.David Niget, historien
    Qui viendra la plaindre ? « C’est l’une des clés de la lobotomie explique David Niget, maître de conférence en Histoire à l’université d’Angers et chercheur au Laboratoire CERHIO.

    Cette pratique était controversée, mais l'absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme, qui par ailleurs pouvait demander plus facilement une intervention chirurgicale sur son épouse que l’inverse.
    Et socialement, le corps des femmes est davantage considéré comme disponible à l’expérimentation. »

    Un traitement différencié dès l'adolescence :

    Loin d’être l’unique facteur, cet universitaire, co-auteur avec Véronique Blanchard de l’ouvrage Mauvaises filles (Editions Textuel), rappelle que le tout début du 20 ème siècle est marqué par « une progressive médicalisation de la déviance juvénile féminine ». La science va se conjuguer avec la morale pour renforcer le contrôle de leurs comportements.

    « A travers les statistiques des institutions dites d’observation de l’époque et qui appartiennent au champ de la justice des mineurs, on va s’apercevoir qu’il existe des prises en charge psychiatriques beaucoup plus fréquentes pour les filles que pour les garçons, souligne David Niget. En effet, quand le comportement des garçons est un peu irrégulier, erratique, ou violent, on considère que le problème est social. Qu’il peut se régler avec de l’encadrement, la réinsertion par le travail et puis une bonne hygiène de vie. » Les garçons pouvaient même être facilement « héroïsés ». Comme on peut le voir aujourd’hui autour de la figure du « bad boy » censé représenter la virilité.

    « Pour les filles, de manière très différenciée, on demeure dans le registre de la moralité, du danger social, d’un problème mental psychiatrique qu’il faut prendre en charge, poursuit-il. Avec l'idée générale que l’objet à traiter c’est le corps.
    Un corps problématique, dangereux, malsain dévié d’une certaine manière de sa finalité qui est de donner la vie, de procréer. »

    Lire aussi :
    > Qui sont "ces mauvaises filles " ? Des rebelles subversives
    En outre, les filles séjournent bien plus longtemps dans ces institutions et développent par conséquent des comportements anti-institutionnels. « Dans cette logique, poursuit le chercheur, elles vont être étiquetées comme « des incorrigibles » ou encore comme des hystériques - terminologie qui signifiait par étymologie une excitation anormale de l'utérus qui produit des comportements désordonnés - ou bien comme des déprimées et des suicidaires qu’il faut protéger d’elles-mêmes, ce qui va, là encore, justifier et même imposer un mode de traitement lourd. »
    La lobotomie hors contexte psychiatrique

    Aussi n’est-il pas étonnant de voir certains patients subir une lobotomie sans qu’aucune maladie psychiatrique ne soit diagnostiquée. Comme le rapporte Louis-Marie Terrier, « des personnes ont également été lobotomisées pour des problèmes de douleurs secondaires découlant de cancers et qui résistaient aux traitements médicaux ».

    Un cas est d’ailleurs resté célèbre, celui d’Eva Peron, la femme du dirigeant populiste argentin Juan Peron. En 1952, elle a été lobotomisée pour un cancer de l’utérus qui l'a emportée à l'âge de 33 ans. L’opération avait ici une visée antalgique, autrement dit celle d'atténuer les douleurs.

    Autre célébrité, Rosemary Kennedy, la sœur de John Fitzgerald Kennedy. Elle a également été opérée en 1941 dans le plus grand secret à la demande de son père, Joseph Kennedy. Elle en gardera d’énormes séquelles, restant handicapée à vie.

    D’après l’étude des trois neurochirurgiens, tous les milieux sociaux sont représentés.
    De « la campagnarde des villes », qui était le terme employé à l’époque, à la fille d’une grande famille bourgeoise parisienne. Chez les hommes, « on va de l’ouvrier à l’ingénieur ». « Le patient le plus jeune était un enfant de 2 ans et demi et le plus âgé 85 ans », précise le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Il ajoute « que 20 enfants ont été lobotomisés, sur la base d’une indication psychomotrice, dont le but était de "restaurer la paix dans les foyers". »

    Pour les femmes, comme pour les immigrés, pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il ne faut pas toutefois créer l’illusion, qu’avant, la psychiatrie était faite par des barbares non scientifiques qui faisaient un peu n’importe quoi et que nous, comme on se fonde sur la science, on ne fait plus n’importe quoi, insiste Carlos Parada. A la création de la lobotomie, les gens étaient aussi scientifiques, aussi honnêtes que les gens de bonne foi aujourd’hui ».
    « L’erreur, c’est d’imaginer que la psychiatrie peut se pratiquer en dehors de son temps, conclut-il. Pour les femmes comme pour les immigrés ou pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination et ce n’est pas au nom de la science qu’on sera à l’abri. »
    Déclin de la lobotomie

    A partir de 1951, la lobotomie va rapidement décliner. « Deux médecins français de l’hôpital Saint-Antoine à Paris découvrent les neuroleptiques, raconte Louis-Marie Terrier. Ils seront commercialisés en 1952 en France et en 1956 aux USA.» Les interventions vont chuter pour devenir vraiment rares, même si les opérations perdureront un peu jusque dans les années 1980.

    « A ce moment-là, la lobotomie perd de son effet de mode et de sa pertinence, parce que la chimie va permettre d’intervenir sur le cerveau des malades, explique l’historien David Niget. « Ce qui est clair, c’est qu’on va beaucoup plus utiliser les neuroleptiques à l’égard des filles qu’à l’égard des garçons et ce, dès la fin des années 1950 et de manière assez massive. »

    Par Lynda Zerouk

    Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
     
    Dernière édition: 12 Juillet 2020
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  8. blop

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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
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  9. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Sur la recontextualisation

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  10. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Yep, ce serait bien
    Mais le faire dans l'urgence serait enlever toutes les statues Déboulonnage de statues liées à l'esclavage : "On relit l'histoire dans l'espace public avec une passion militante", estime un historien
    Et débaptiser les rues aussi A Paris, quelque 200 rues rendent hommage à la colonisation
    Et que penser des rues A Thiers ou celles au noms de Versaillais ?
    Une rue au nom de Nivelle, quelle horreur
    Mitterrand, une ordure colonialiste Guerre d'Algérie, le dernier tabou de Mitterrand

    Pour moi, connaitre l'histoire et la critiquer est une meilleure solution
    C'est pas de cacher notre passé qui l’éradiquera, des panneaux explicatifs seraient peut être mieux et surtout, mieux le connaitre pour ne pas refaire les mêmes conneries
     
    Dernière édition: 12 Juillet 2020
  11. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Un autre article ici, pour compléter :

    "L'hystérie, la démence... pour accabler les femmes, toutes sortes de maladies ridicules ont été inventées dans le passé." :

    - Hystériques, folles à lier, désaxées, névrosées... : parce qu'elles sont considérées comme instables et émotives,
    les femmes ont longtemps été soupçonnées par le corps médical d'être sujettes aux maladies mentales.
    La preuve avec ces 6 pathologies "typiquement féminines" et totalement invraisemblables inventées pour maintenir les femmes à leur place "....

    Lire la suite suivant ce lien :

    https://www.huffingtonpost.fr/2015/...090.html?ir=France&ncid=fcbklnkfrhpmg00000001
     
    celadrel apprécie ceci.
  12. HNORD

    HNORD REST in PunK Équipe technique Membre actif


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    30 Mars 2017
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  13. celadrel

    celadrel Uploadeur Équipe technique Membre actif


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    18 Mars 2020
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    Île-de-France, France
    merci pour le complément d'information.
     
  14. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
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    A Lyon

    A Cahors aussi, une rue a été débaptisée, la rue st James est devenue la rue Louise Michel par décision collective des habitants , c'est bizarrement la rue où on peut croiser le plus de trucs intéressant ( le bar'ouf, la libréthèque, " Le droit à la paresse", le lieu commun
     
    Dernière édition: 12 Juillet 2020
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  15. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Je me souviens d'une manife antifasciste à Barcelone, quartier Gracia y'avait un monde de ouf' à un moment une grande chaîne humaine c'est formée, de plusieurs rangées les une derrières les autres de sorte à faire un véritable mur.... Un mur pour protéger de l'arrivée des keufs, car y'avait 2/3 personnes avec une meuleuse, pour découper les boulons et une plaque de rue "franquiste".
    Les intincelles le bruit de la meuleuse feux artifices musique, bref c'était impressionnant et excellent.
    Elle à été renommée par le nom d'une personne tuée par des néo nazis, à Gracia.
     
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  16. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Les oeuvres d'art racistes, faut-il s'en débarrasser ?
    par Meurice

     
  17. blop

    blop Membre actif


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    28 Novembre 2017
    Occitanie, France
    Que te dire?
    Tu me parle de meuleuse nucke ou à pile, j'ai pas franchi le cap de la thermite comme les soudeurs de rails de la cegette, autre génération
     
  18. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    RIP

    Raymond Gurême, une vie de luttes.

    Figure de la communauté des Voyageurs, ancien résistant et infatigable militant, Raymond Gurême est décédé le 24 mai dernier à l’âge de 94 ans.

    D’origine manouche, il aura passé sa vie à lutter contre les injustices et à mettre en pratique cette phrase qu’il répétait inlassablement : « Toujours debout, jamais à genoux ».

    Né en 1925, Raymond Gurême n’a que 15 ans lorsque lui et sa famille sont arrêtés, le 4 octobre 1940 au petit matin, à Petit-Couronne, près du port de Rouen. Deux gendarmes français, venus à moto, les somment de les suivre. Raymond Gurême dira dans Interdit aux nomades, le livre qu’il a écrit avec Isabelle Ligner : « C’est à cette occasion que j’ai appris que la volaille arrive toujours à l’aube ».
    Le même jour, une ordonnance allemande avait décrété l’internement des Tsiganes en zone occupée, dans des camps placés sous la responsabilité de la police française. Les derniers Tsiganes internés ne seront libérés qu’en 1946, deux ans après la Libération. Raison de plus pour affirmer que l’internement des nomades résultait bien d’une volonté française.
    Ainsi, le 6 avril 1940, six mois avant l’ordonnance allemande, le président Albert Lebrun signait un décret interdisant la circulation des nomades pour toute la durée de la guerre et sur l’ensemble du territoire français et les assignait à résidence. Quant au carnet anthropométrique, instrument de fichage des populations nomades, il est en vigueur depuis 1912.

    Les Gurême ainsi que d’autres familles sont dans un premier temps emprisonnés dans le camp de Darnétal (76). C’est là que Raymond et sa famille doivent abandonner tout ce qu’ils possèdent : les roulottes, le châpiteau et les appareils de cinéma. La famille Gurême vivait jusqu’alors du cirque et du petit cinéma ambulant avec lesquels ils sillonnaient les routes de France.
    Le 4 octobre 1940, lorsqu’ils arrivent au « camp d’internement de nomades » de Linas-Monthléry (91) après de longues heures de voyage dans des wagons à bestiaux, ils n’ont plus rien et ils découvrent avec stupeur les conditions inhumaines dans lesquelles ils s’apprêtent à vivre.
    Dans les baraques, écrit Raymond dans son livre, « pas de couvertures, pas de table, pas de chaises, pas de système de chauffage non plus. » Les conditions sanitaires sont désastreuses, les gens tombent régulièrement malades et certain.e.s n’y survivent pas.
    Le camp est gardé par une soixantaine de policiers et de gendarmes français, qui abusent régulièrement de leur pouvoir et font vivre un calvaire aux interné.e.s.

    Le 26 juillet 1941, Raymond s’évade une première fois du camp avec son frère. Ils sont dénoncés et arrêtés le 14 août. Mais Raymond, qui terminera la guerre avec dix évasions à son actif, s’évade à nouveau le 5 octobre 1941. Il est alors au mitard et c’est son extraordinaire souplesse, acquise à son plus âge avec le cirque, qui lui permet de se libérer de ses menottes, « aussi tranchant[es] qu’un couteau ». Les mains de Raymond garderont toujours les stigmates de cette évasion. Toujours grâce à ses aptitudes d’acrobate, il réussit à atteindre le haut d’un arbre : il y passe toute la nuit, transi de froid, alors que les policiers et les gendarmes le recherchent au sol. Au petit matin, il descend de son arbre et s’enfuit définitivement du camp. Il rallie la Bretagne à pied et réussit à se faire embaucher dans des fermes.
    Entre la fin de l’année 1941 et le début 1942 il effectuera plusieurs voyages entre la Bretagne et Linas-Monthléry pour apporter de la nourriture à sa famille, toujours enfermée dans le camp. La deuxième évasion de Raymond ne figure pas dans les archives et les gardiens continuaient à lire son nom lors de l’appel.
    Lorsqu’ils disaient « Raymond Gurême », ses sœurs entonnaient alors cette chanson qu’elles avaient écrites en l’honneur de leur frère, et que Raymond avaient pris l’habitude de chanter lors de ses témoignages :

    Ce qu’aucun homme n’a pu faire,
    Un gamin de quinze ans l’a montré
    Que ce n’était pas une affaire
    De se sauver tout en étant enchaîné.
    C’était pour une bagatelle
    Qu’on l’avait mis au cagibi
    Mais sa colère était telle
    Que le soir il est parti,
    Parti de Linas-Monthléry.
    Les gendarmes se mirent à ses trousses,
    Mais ils n’ont pas pu le rattraper
    Ils sont revenus tous bredouilles,
    Le chef avait l’air d’une andouille !
    Et si Dieu le veut bien,
    C’est pas aujourd’hui, ni demain,
    Que nous reverrons notre frangin !

    En avril 1942, sa famille ainsi que tous les internés de Linas-Monthléry sont transférés dans le camp de Mulsanne, dans la Sarthe, puis le 3 août 1942 dans celui de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire. Montreuil-Bellay était le plus grand camp d’internement pour « nomades » parmi ceux mis en place pendant cette période, et sa famille n’en sortira qu’en septembre 1943.

    Entre-temps, Raymond a été arrêté par la police et est conduit en maison de redressement. Après s’être une nouvelle fois échappé, il y est reconduit puis réussit à trouver un emploi dans un hôpital. Il rencontre alors un blessé qui lui propose de voler un camion allemand pour le compte de la Résistance. Raymond accepte et réussit sa mission : il vient de rentrer dans la Résistance, il a 16 ans. Mais le directeur de l’hôpital, qui l’a vu au volant du camion, le dénonce.
    Une nouvelle fois en cavale, Raymond est repris et envoyé à la prison d’Angers, où les exécutions sont quotidiennes. Il est ensuite transféré à la prison militaire de Troyes, où il reste de longues semaines avant d’être envoyé en Allemagne, au camp disciplinaire de Hedderneim. Gardé par des SD (service de renseignement et de maintien de l’ordre SS), ce camp de travail forcé réserve aux prisonniers un quotidien fait de privations et de violences. Profitant d’un bombardement, Raymond réussit à s’évader avec deux camarades. Ils sont arrêtés par des membres de la Jeunesse Hitlérienne et transférés dans un camp encore plus dur : le camp de haute discipline de Oberürsel.
    Dans son livre, Raymond raconte l’anecdote suivante :

    « Un jour, je faisais des terrassements et un gardien allemand venait sans cesse sur mon dos en criant : « Schnell ! Schnell ! »
    Je faisais exprès de travailler au ralenti et je répondais : « Ta gueule. »
    Comme le gardien ne parlait pas français, ce petit jeu a duré au moins une semaine. Dans le camp, les copains m’avaient surnommé « Ta gueule ». Mais un interprète m’a prévenu : « Je suis obligé de lui traduire et ça va barder pour ton matricule ! »
    Lorsque le gardien, un grand type baraqué, a appris que je me foutais de lui depuis des jours, sa réaction n’a pas tardé : il m’a assommé à coups de crosse sur le crâne et m’a laissé pour mort, pissant le sang. J’avais un énorme trou à l’arrière de la tête. Deux copains m’ont porté dans ma baraque. Je n’ai repris connaissance que le lendemain matin. Mes deux camarades m’ont soigné (...) L’un de mes amis a plié en deux un bout de fil de fer et il s’en est servi comme d’une pince pour extraire les morceaux d’os cassé de mon crâne. (...) Une fois encore, je l’avais échappé belle. »

    Mais Raymond persiste et continue à travailler le plus lentement possible en signe de protestation, ce qui lui vaut un coup de matraque en plein visage et un nez massacré. Au printemps 1944, Raymond perd un œil à cause d’une bombe soufflante qui tue plusieurs de ses camarades qui travaillaient à quelques mètres de lui.

    Quelque temps plus tard, Raymond rencontre un conducteur de train qui effectue régulièrement des liaisons Paris-Francfort et dont la marchandise est déchargée par les détenus. Le 15 juin 1944, Raymond réussit à s’enfuir avec l’aide du conducteur en se cachant dans un tas de charbon de la locomotive. Il parvient ainsi à rallier la France. Raymond écrira dans son livre : « Si ce cheminot, qui faisait partie de la Résistance comme nombre de ses collègues, ne m’avait pas ramené, je pense que j’aurais été envoyé vers les fours crématoires. »
    Une fois rentré à Paris, Raymond ne tarde pas à s’engager dans la Résistance. Il intègre les FFI et participe à la libération de Paris. Comme Raymond, de nombreux Voyageurs ont joué un rôle important dans la Résistance et dans la Libération mais leur participation a toujours été ignorée. D’ailleurs, alors que la France est libérée, les mesures d’internement dans les camps pour « nomades » sont prolongées jusqu’en 1946 : les derniers internés « nomades » enfermés dans le camp des Alliers, à Angoulême, ne seront libérés que fin mai 1946, soit presque deux ans après la libération...

    Raymond reste sans nouvelles de ses parents et de ses frères et soeurs pendant huit longues années, ne sachant même pas s’ils sont encore en vie.
    Un jour, alors qu’il se trouve à Paris pour le travail il rencontre un forain belge qui lui dit que sa famille vit en Belgique. Raymond enfourche son vélo et roule jour et nuit pendant quatre cents kilomètres et n’ayant plus de chambres à air doit finir le voyage à pied.
    Raymond raconte ses retrouvailles dans son livre :

    « A environ deux kilomètres de Vielsam, j’ai vu une jeune femme, un panier sous le bras. Sa démarche me paraissait familière. Je me retourne. Elle aussi.
    J’ai crié : « Poupée ! » et elle au même moment : « Raymond ». Elle a couru se jeter dans mes bras, a lâché le panier, laissant tomber toute sa marchandise sur la route. C’était ma petite sœur Marie- Rose. (...)
    J’ai pleuré comme un gosse. Ça faisait tellement longtemps que je rêvais de ce moment. (...)
    Nous sommes partis ensemble vers la caravane dans laquelle vivait ma famille. Il était dix heures du matin. Ma mère était dehors. Mon père aussi (...). Lorsqu’il m’a vu approcher, mon père s’est tenu au bord de la roulotte pour amortir le choc. Mais ma mère n’a pas eu ce réflexe et elle est tombée par terre ! Il s’est ensuivi une joyeuse bousculade. Mes frères et sœurs ont couru vers moi. J’ai embrassé le premier qui est venu. J’ai embrassé mon père, puis ma mère, qui s’est relevée. On a fait la fête pendant trois ou quatre jours. »

    Les parents de Raymond n’ont plus rien. L’après-guerre est terrible pour les Voyageurs, qui ont tout perdu lors de leurs arrestations et ne reçoivent aucune compensation financière à leur sortie des camps. Ce n’est qu’en 2009, près de soixante-dix ans après les faits et vingt-sept ans après sa première demande que Raymond reçoit enfin sa « carte d’interné politique ».
    Ce n’est qu’en 2010, lors de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français, que le secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants Hubert Falco a pour la première fois reconnu officiellement que des « nomades » avaient été internés pour des motifs raciaux sur le sol français, grâce au concours des autorités françaises.
    Et ce n’est qu’en 2016 qu’un premier hommage national sera rendu par le gouvernement français aux nomades internés à Montreuil-Bellay.

    Mais ces hommages tardifs ne sauraient faire oublier les persécutions qu’ont subi les Voyageurs après la guerre ; persécutions qu’ils subissent encore aujourd’hui. L’absence de considération des autorités et de l’administration française à leur égard se reflète parfaitement dans les difficultés subies par Raymond et sa famille tout au long de sa vie.

    Depuis son installation sur un terrain à Saint-Germain-lès-Arpajon en 1968, en face de l’autodrome de Linas Monthléry où sa famille avait été enfermée, Raymond n’a cessé de subir la méfiance des gens et des autorités envers sa communauté.
    Dès leur arrivée, une pétition est lancée pour qu’ils partent et aujourd’hui encore les espaces verts d’Île-de-France multiplient les propositions en ce sens. Mais comme d’habitude Raymond a résisté et sa famille vit toujours sur le terrain : à l’entrée, un panneau sur lequel on peut lire « interdit aux nomades ». Un panneau cerclé de rouge, fabriqué par l’État français, que Raymond a trouvé en 2010, au bord du même champ sur lequel lui et sa famille stationnaient en 1940 avant d’être arrêtés.

    Quant à la police et à la gendarmerie, elles auront livré une véritable persécution à Raymond et à sa famille durant toutes ces années. Raymond ne comptait plus les poursuites et les accusations pour « outrage et rébellion » et « vol » dont il a constamment été la cible jusqu’à très récemment.
    Ainsi, le 23 septembre 2014, alors qu’il a 89 ans, deux policiers débarquent chez lui et lui demandent de sortir de sa caravane pour effectuer une perquisition. Raymond refuse et est alors roué de coups par les policiers. Lors de sa visite chez le médecin pour faire constater les violences policières, celui-ci constate des ecchymoses sur l’avant-bras et le thorax ainsi que des contusions au crâne et à l’épaule. Il a porté plainte contre les policiers mais l’affaire sera classée sans suite.
    Raymond témoigne peu de temps après son agression :

    « Ça m’a fait repenser au trajet de la gare de Brétigny au camp de Linas-Montlhéry que des policiers français nous ont forcé à faire à pied à coups de matraque et de crosse quand j’avais 15 ans – le 27 novembre 1940. J’ai revu le visage de mes parents et de mes frères et soeurs frappés comme moi, sans raison, par la police française. On en a pris tellement des coups ce jour-là ! On les comptait même plus. A la fin, tu ne sens plus rien tellement la douleur est forte. »

    Plus de soixante-dix ans plus tard, l’histoire se répète et la méfiance de Raymond face aux autorités est plus que justifiée. A ce propos, il dit dans son livre :

    « La tournure qu’à prise mon rapport à l’autorité et à ceux qui sont supposé incarner l’ordre, policiers et gendarmes, remonte à mon internement arbitraire de Linas-Montlhéry. Policiers et gendarmes étaient alors chargés d’appliquer des mesures indignes contre les citoyens français que nous étions. Et la majorité d’entre eux le faisaient sans moufter.
    Après 1945, ni le statut de rescapé de la Grande Guerre de mon père, ni notre internement, ni mon engagement dans la Résistance n’ont été reconnus.
    En revanche, ma famille et moi avons continué à être traités comme des bons à rien et des voleurs de poules par ces mêmes policiers et gendarmes. »

    Raymond témoigne pour la première fois en public en 2004, lors de l’assemblée générale de l’Association départementale gens du voyage (ADGV). Depuis, il n’a cessé de raconter son histoire, notamment auprès des jeunes qu’ils rencontraient régulièrement dans des collèges et des lycées. Il a sillonné la France et l’Europe pour porter un discours engagé dans lequel il nous exhortait à défendre nos droits et à rester vigilants face aux injustices. Lutte qu’il continuera de mener jusqu’à la fin de sa vie.

    Depuis plusieurs années, Raymond se rendait tous les étés à Auschwitz dans le cadre des rencontres internationales de jeunesse « Dikh he na bister » (« Regarde et n’oublie pas » en langue rromani) pour commémorer le « Génocide des Tsiganes ». Lors de ces voyages, Raymond deviendra le héros de toute une communauté, dénonçant inlassablement l’ « antitsiganisme » et appelant à la fraternité.

    Depuis sa mort, de nombreux hommages nous parviennent de Pologne, d’Espagne, d’Italie, d’Ecosse et de tous les autres pays où Raymond a rencontré les communautés de Voyageurs, rroms, gitanes, manouches, sintés, kalés et où tout le monde se souvient de cet homme empreint d’une force et d’une humanité extraordinaire.

    Un hommage sera rendu à ce grand militant de la liberté le dernier week-end de novembre à Brétigny (91), lors de la marche qui a lieu tous les ans depuis 2010 et qui commémore l’internement des Tsiganes et Gens du Voyage au camp de Linas-Montlhéry.

    Rendre hommage à Raymond, c’est aussi poursuivre et intensifier nos combats contre toutes les formes d’injustice que nous rencontrons. La force qu’il nous a insufflée continuera de nous accompagner et nous permettra d’avancer sur ce même chemin duquel il ne s’est jamais éloigné : celui de la liberté.

    Huit jours avant sa mort, Raymond était encore présent, le poing levé, devant la basilique de Saint- Denis lors de la fête de l’insurrection gitane. Tout un symbole, celui de la lutte qu’il aura menée jusqu’au bout : « Toujours debout, jamais à genoux ».

    Leny Mauduit

    Note
    A voir / à lire

    « Ils ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau » : : un très beau portrait de Raymond Gurême réalisé par Jean-Baptiste Pellerin.
    « Interdits aux nomades », le livre de Raymond Gurême et Isabelle Ligner.
    « Tsiganes », la BD de Kkrist Mirror sur le camp d’internement de Montreuil-Bellay.


    Raymond Gurême, une vie de luttes
     
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    Après la mort de l’historien et essayiste Maurice Rajsfus le 13 juin 2020, les éditions Libertalia ont mis en accès libre son livre « Je n’aime pas la police de mon pays »




    https://reporterre.net/Que-fait-la-Police

    Présentation du livre par son auteur, Maurice Rajsfus :
    Dans un pays où la police parle bien plus de ses droits que de ses devoirs, quel espace de liberté peut bien subsister pour les citoyens ? Ces droits revendiqués par les policiers ne peuvent que signifier, parallèlement, le renoncement à la critique quant à la qualité de leurs activités. Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c’est toute la liberté d’expression qui se trouve mise en cause […]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C’est le rôle qu’a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas ! »

    Inlassable contempteur de l’ordre sécuritaire, l’historien et essayiste Maurice Rajsfus, né en 1928, rescapé du Vél’ d’Hiv’, ancien président de Ras’l’Front (1991-1999), revient dans ce court texte sur l’aventure du bulletin Que fait la police ?

    Je n’aime pas la police, de Maurice Rajsfus, éditions Libertalia, novembre 2012, 160 p.


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    Télécharger librement ce livre
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