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Discussion dans 'Discussion générale' créé par Nyark nyark, 10 Novembre 2008.

  1. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    "Le sexisme est désormais la première source des discriminations déclarées par les femmes (46%, contre 28% en 2008-2009).
    "Ce thème a pris beaucoup d'ampleur en dix ans, insiste Patrick Simon.
    Quand on évoque les problèmes de congé maternité ou les écarts de salaire entre les femmes et les hommes, elles sont davantage en situation d'identifier leur expérience comme une discrimination, ce qu'elles ne faisaient pas auparavant."
    Chez les hommes, 16% des répondants (contre 13% auparavant) font état de discriminations, majoritairement du fait de leur origine, de leur nationalité ou de leur couleur de peau (58%)."

    INFOGRAPHIES. Racisme, sexisme, islamophobie... Le sentiment de discrimination augmente en France, surtout chez les femmes
     
  2. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    [​IMG]
    Lorraine Guay, notre soeur de lutte
    “Pas seule, jamais seule, toujours rassembleuse” : des militantes rendent hommage à l'une des fondatrices de la Marche Mondiale des Femmes :


    Le 17 juin, le coeur chaviré, nous apprenions le décès de notre amie et soeur de lutte Lorraine Guay. Nous voulons partager notre peine et surtout notre immense admiration pour celle qui a inspiré des milliers de militantes et militants depuis 60 ans. Cette femme remarquable est trop peu connue du grand public. Pourtant, le Québec tout entier devrait être fier de compter sur des militantes du calibre de Lorraine Guay : des femmes, des féministes, qui changent le monde, un pas à la fois, sans relâche.

    Lorraine est née à Verdun en 1943 dans un milieu modeste, dont elle sera toujours fière. Très tôt, elle s’engage dans des combats pour la justice sociale. De la J.E.C. locale et internationale à la clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles et au Regroupement des ressources alternatives en santé mentale ; du Salvador, où elle passe plusieurs mois comme infirmière dans des zones contrôlées par la guérilla, au Nicaragua et au Chili ; de la marche Du pain et des roses (1995), où elle anime un contingent de marcheuses, à la Marche mondiale des femmes, dont elle est une brillante stratège et pédagogue ; du Mouvement démocratie nouvelle à des coalitions en appui au peuple palestinien, Lorraine ne finit jamais de nous étonner.

    On peut dire tout à la fois qu’elle était féministe, indépendantiste, anticapitaliste, internationaliste, antimilitariste, décoloniale… Isolément, aucun de ces qualificatifs ne suffit à la décrire, mais, dans tous ces mouvements, elle a apporté sa lucidité, la profondeur de son analyse, la recherche des solidarités et la ferme détermination de promouvoir la participation active des personnes directement touchées par l’injustice.

    Lorraine aura milité partout avec sa conscience d’être femme, croyant fermement que la marche des femmes vers la liberté doit être collective et globale. Elle a commencé à se définir comme féministe lorsqu’elle y a vu une passerelle entre les luttes sociales, défendant les droits de toutes les femmes du monde.

    On ne peut pas nommer ici tous ses engagements. Toute injustice l’atteignait et suscitait son envie de résister ou de riposter. Pas seule, jamais seule, toujours rassembleuse. Intellectuelle redoutable autant que travailleuse de terrain, elle a mis sa parole et sa plume au service de l’action collective. Que de groupes et de personnes elle a ralliés par ses plaidoyers généreux et argumentés ! Que de luttes partagées, de nouvelles idées défrichées, souvent aux côtés de jeunes femmes, qu’elle écoutait autant qu’elle pouvait les inspirer !"

    Lorraine Guay, notre soeur de lutte - Capire
     
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  3. KANAL

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    14 Juin 2019
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    18 Mars 2020
    Homme
    Île-de-France, France
  5. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    J'avais en effet l'impression que les choses n'allaient pas du tout mieux depuis #MeToo (euphémisme).
    Ci-joint, l'article complet du Monde à lire absolument même si datant de 2018, car nécessaire sur le forum puisque certains ici sont concernés me semble-t-il par cet article qui reste complètement d'actu':

    "Rien n'abîme davantage les pétales masculins que la plus légère ondée féministe » :à chaque progrès vers la justice sociale correspondrait une revanche, souvent brutale, des dominants, lit-on dans Backlash.

    La guerre froide contre les femmes.
    Cet essai retentissant de Susan Faludi, publié en 1991 et traduit en français en 1993 (éditions Des Femmes), interroge en effet une « excessive réactivité des hommes aux victoires les plus microscopiques des femmes .
    Ses sept cents pages posent ainsi un regard rétrospectif sur les deux décennies précédant leur écriture, aussi riches en avancées pour les droits des femmes qu'en régressions.

    Car si les années 1970, aux Etats-Unis, ont vu fleurir des progrès sur les fronts de l'emploi féminin et du contrôle des naissances, les représailles ne se sont pas fait attendre : elles se sont traduites, dans les années 1980, par des mesures concrètes, comme le vote de réglementations draconiennes sur l'emploi des femmes ou l'interruption de la recherche sur la contraception.

    Dans son ouvrage, l'ancienne journaliste du Wall Street Journal, récipiendaire du prix Pulitzer, compare le parcours des droits des femmes à une « valse-hésitation », tant ceux-ci sont constamment freinés par des mécanismes insidieux.

    Ainsi, détaille-t-elle, la société se servirait des avancées des femmes contre elles, en tenant le féminisme pour responsable de tous les maux. Il s'agit là d'un « prix énorme que la société leur fait payer pour leur avoir accordé quelques maigres faveurs » .
    En effet, durant les années 1980, des études scientifiques bâclées ou mal interprétées serviront de socle à la propagation de mythes pernicieux : fausses couches, enfants mort-nés ou prématurés, voilà ce qui attendrait les femmes actives, des « arrivistes » aux « ambitions égoïstes .

    De plus, les femmes célibataires et émancipées seraient davantage sujettes à la maladie mentale et à l'infertilité.
    Autant de fables propagées par une administration Reagan sous influence de la nouvelle droite, courant conservateur chez les républicains : il s'agit de dissuader le divorce et l'avortement au profit de campagnes natalistes de « défense de la famille .
    Pour les Américaines, « quel est le message sous-jacent? Rentrez chez vous », résume Faludi. La presse relaie ce discours rétrograde : après avoir soutenu le mouvement des droits des femmes, elle le décrédibilisera avec la même ardeur.

    En 1975, déjà,les médias adoptaient une stratégie visant à neutraliser le féminisme tout en l'utilisant à des fins commerciales : «

    Les femmes seraient désormais égales et n'ont plus besoin de nouveaux droits, mais de nouveaux modes de vie », pouvait-on lire à l'époque.
    « Le pseudo-féminisme enthousiaste [des médias] disparaît soudain dans les années 1980. La marche funèbre commence : le féminisme est mort, lit-on partout en "une". »

    Cette offensive réactionnaire, alimentée par l'inquiétude d'une érosion du pouvoir masculin, a beau être un phénomène récurrent, elle est pourtant « passée pratiquement inaperçue », s'étonne Susan Faludi.
    D'autant qu'elle avait déjà eu lieu au sortir de la seconde guerre mondiale alors que, en l'absence des soldats au front, un nombre record de femmes avait accédé à des emplois : l'après-guerre marquera un tournant répressif, substituant à la femme indépendante la figure de la pimpante ménagère de banlieue.

    « Mouvement réactionnaire »

    Texte essentiel, en ce qu'il souligne le caractère cyclique de ces retours de bâton, Backlash éclaire d'un jour nouveau la période actuelle.
    Considéré comme un classique du corpus féministe, l'ouvrage est d'ailleurs fréquemment cité lors de débats aux Etats-Unis, y compris par l'essayiste star Rebecca Solnit (Ces hommes qui m'expliquent la vie, Editions de l'Olivier, 176 pages, 16 euros). De son côté, Susan Faludi s'exprime désormais essentiellement sur le sort des personnes trans dans l'Amérique de Donald Trump : son dernier livre paru, Dans la chambre noire (Fayard, 464 pages, 22 euros), est un portrait de son père, devenu femme trans.

    De notre côté de l'Atlantique, en revanche, l'influence de la pensée de Faludi reste ténue bien qu'encore d'actualité, estime Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l'université Bordeaux-Montaigne, qui avait chroniqué le livre à sa sortie française, en 1993, dans Le Monde diplomatique.

    « On assiste constamment à ces backlashes, analyse-t-elle, mais sans se rendre compte qu'il s'agit d'un mouvement réactionnaire.
    Or, c'est cette prise de conscience qui constituait le propos de Susan Faludi. »

    En ce sens, parler de « délation » à propos du mouvement #balancetonporc, présenter la tribune des cent femmes parue dans Le Monde comme une revendication à préserver la liberté de séduction, faire sa « une », comme Causeur, contre « le féminisme policier » sont autant d'exemples d'une revanche qui pointe son nez, selon elle.

    « Il s'agit clairement d'un backlash qui ne dit pas son nom, car quand le retour de bâton est à l'oeuvre, il reste invisible pour l'opinion dominante.

    Bref, il ne s'agit pas de craindre les excès supposés [des mouvements des droits des femmes], mais, au contraire, de redouter que l'intérêt retombe car aucune mesure politique n'est prise. »"

    Après #metoo, gare au retour de bâton
     
    Dernière édition: 14 Juillet 2022
  6. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    Abolir la pornographie, cette machine à broyer les enfants

    Abolir la pornographie, cette machine à broyer les enfants


    "Les victimes de violences sexuelles dans l’enfance et ou l’adolescence développent cette dissociation du corps et de l’esprit pour survivre au trauma.

    Elles s’habituent à cette déconnexion et leur cerveau leur permet de survivre en s’absentant de leurs corps pendant qu’elles subissent des sévices et des viols. Ce sont elles que l’industrie du porno recrute dès qu’elles ont dix-huit ans : elles seules sont déjà préalablement suffisamment dissociées de leurs corps pour accorder aux opérateurs de cette industrie cet abandon de soi nécessaire à l’accord qu’elles donnent à des viols répétés.

    L’industrie du porno capitalise donc directement sur le traumatisme psycho sexuel et prospère sur le consentement vicié de victimes de pédocriminalité, d’anciennes enfants violées.

    La fameuse différence entre l’activité criminelle qu’est la pédopornographie qui fait tant horreur à tout le monde et la porno adulte considérée comme une production culturelle anodine, voire même nécessaire, repose sur la transformation magique et brutale d’une enfant traumatisée par les viols subis en une actrice consentante, et suffisamment consciente de ce qui lui est demandé pour assurer sa propre sécurité sur un tournage.
    Qui peut croire à cette transformation magique ?
    Que se passe-t-il dans la tête d’une victime de viols le jour de ses dix-huit ans ?
    Les traumatismes subis dans l’enfance guérissent-ils brusquement ? Pourtant cet anniversaire dédouane les producteurs, les acteurs, les réalisateurs de porno : ils ne peuvent pas être accusés du pire des crimes, ils ne réalisent pas, ne filment pas de viols d’enfants, leur activité est légale et acceptée par une majorité des femmes, et consommée par une majorité des hommes en toute impunité.
    C’est pourtant une évidence il n’y a pas de transformation magique des filles le jour de leurs dix-huit ans.
    Conditionnées dés l’enfance à subir des violences sexuelles, elles restent dissociées de leurs émotions, elles restent absentes de leurs corps lorsqu’elles sont violées. La cruauté de ce qu’elles subissent ne s’atténue pas. En revanche, la responsabilité de leurs violeurs n’est plus engagée, elles donnent leurs consentements, ce sont donc elles qui sont responsables.

    Merveilleux subterfuge inventé par les pornographes avec la complicité du législateur pour asseoir la légitimité de la pornographie : les victimes se font appeler actrices, elles sont adultes, elles consentent. Fin de la discussion."
    ....

    Protéger les enfants de la pornographie pour mieux faire accepter la torture des femmes ?
    Début d’une autre discussion : qui consomme ces séquences de viols filmés ?
    Qui clique sur le bouton « J’ai dix-huit ans » en 1ère page de sites tels que Pornhub ou Youporn ?

    La réponse est simple et a été confirmée par plusieurs études : des enfants à partir de 9 ou 10 ans, presque tous les garçons et un tiers des filles à partir de 13 ans, une grande majorité des hommes adultes.

    La construction de leur personnalité d’hommes est alors imprégnée de cette violence et beaucoup d’hommes considèrent réellement les viols pornographiques comme des éléments du langage amoureux et les reproduisent dans leur vie sexuelle. Les femmes qu’ils fréquentent doivent s’y plier ou renoncer. Beaucoup de très jeunes filles sont amenées lors de leurs premiers moments d’intimité à accepter des pratiques humiliantes et à abandonner les limites qu’elles s’étaient fixées car le partenaire ne les respecte pas, voire les enfreint à dessein. Lors des soirées d’adolescents, les visionnages de porno sont fréquents et ils donnent lieu à des surenchères des garçons et jeunes hommes entre eux et à des challenges sur ce qu’ils prévoient de réaliser avec leur petite amie. Certaines filles participent à ces visionnages.

    Il n’y a pas de meilleur entraînement au viol, pour les uns, et à l’acceptation du viol pour les autres. Ainsi le « grooming » pratiqué par les pédocriminels qui consiste à conditionner leurs victimes à l’acceptation du viol par des manœuvres de mise en confiance est réalisé à distance par les pornographes qui diffusent ces contenus, sachant très bien qu’ils sont vus par une forte proportion d’enfants.
    La consommation précoce de porno prépare les enfants à l’abandon de leurs limites corporelles et psychiques, à la normalisation de l’effraction de l’autre. La diffusion de contenus pornographiques « acceptables » permet de mettre certains enfants, plus exposés que d’autres, à la disposition de pédocriminels.

    Criminaliser la pédopornographie apparaît donc bien comme une hypocrisie. Imprégner les enfants et adolescents de la culture du viol grâce à de la pornographie « adulte » et déformer leur perception de leurs propres limites, en faire des victimes potentielles toutes trouvées pour les criminels qu’ils risquent de rencontrer : tout le conditionnement est fait avec la partie légale de la pornographie. Cette production de porno censée protéger les enfants en ne les filmant pas les expose en réalité. Ne pas accepter que des enfants soient violés devant la caméra mais accepter l’effraction psychique que constitue l’exposition à des viols filmés est une fausse protection.

    Mais le pire est que cette exposition, délétère pour l’esprit des enfants et des adultes, est faite en détruisant des femmes, violées, elles, devant une caméra, dès le sortir de l’enfance, pour produire ces images.

    A quoi nous sert une législation qui interdit de filmer des viols d’enfants mais autorise les films de viols de femmes ? Des films que des enfants verront ?

    Sachant que des filles violées dans leur enfance constituent l’essentiel des victimes recrutées dés leurs dix-huit ans pour y remettre en scène les traumatismes subis, il est clair que la législation ne protège pas les enfants, ni les femmes. Elle ne protège que les pornographes, ceux qui fabriquent et vendent ces films, ceux qui les achètent et les diffusent. Elle protège la bonne conscience d’une société qui ne veut pas voir ses contradictions et se donne l’illusion de la liberté d’expression.

    De quelle liberté parle-t-on ? La liberté des hommes de consommer des viols de femmes vulnérables, filmés par des hommes qui profitent des traumatismes qu’elles ont subis enfants. Cette liberté ne profite pas aux garçons, exposés de plus en plus jeunes à cette violence, qui en deviennent dépendants et ne peuvent pas avoir de vie sexuelle à l’âge adulte tant les scénarios des films porno ont empoisonné leurs imaginaires et paralysé leur créativité. Cette liberté s’exerce définitivement sur le dos des femmes dont elle cimente l’infériorité et la soumission.

    En torturant des femmes et en répandant les images de ces tortures dans le monde entier, des hommes exercent leur soi-disant liberté d’expression, l’expression de leur mépris des femmes et des filles, de leur misogynie, ils exercent leur liberté de considérer la sexualité comme une performance viriliste, comme une destruction de l’autre. La pornographie existe pour perpétuer cette violence structurelle. Elle n’a pas sa place dans une société égalitaire et respectueuse des droits de la personne.

    "La pornographie n'est ni utile, ni libératrice, n'a aucune valeur intellectuelle ou culturelle, elle est l'égout du sadisme de l'humanité mâle qui ressasse sa domination."
    Florence-Lina Humbert, juin 2022

    De l’autrice :
    Inceste
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/09/26/inceste-plus-tribune-a-signer/
    Le plus grand bordel d’Europe, le Pascha à Cologne, Allemagne, est en faillite
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2020/09/09/le-plus-grand-bordel-deurope-le-pascha-a-cologne-allemagne-est-en-faillite/
    L’économie du viol : comment satisfaire la demande ? (3/3)
    L’économie du viol : comment satisfaire la demande ? (3/3)
    L’économie du viol : prostitution et aménagement du territoire en Allemagne (2/3)
    L’économie du viol : prostitution et aménagement du territoire en Allemagne (2/3)
    L’économie du viol : la prostitution en Allemagne (1/3)
    L’économie du viol : la prostitution en Allemagne (1/3)
    Du tour de France au G7, un été dans la vie des femmes, du-tour-de-france-au-g7-un-ete-dans-la-vie-des-femmes/
    Acheter le corps des femmes, une évidence pour les hommes coréens, acheter-le-corps-des-femmes-une-evidence-pour-les-hommes-coreens/
    5 ans de prison pour le promoteur d’une « prostitution propre »,
    5 ans de prison pour le promoteur d’une « prostitution propre »
    Consensus sur la prostitution, consensus-sur-la-prostitution/
    La minorité et la sexualité aux prises avec la République en Marche, l’efficacité au pouvoir, la-minorite-et-la-sexualite-aux-prises-avec-la-republique-en-marche-lefficacite-au-pouvoir/
    Suppression de l’article 2 : que demandons nous réellement ? Rien de moins qu’une réhabilitation de l’enfance, suppression-de-larticle-2-que-demandons-nous-reellement-rien-de-moins-quune-rehabilitation-de-lenfance/
    Roméo, Juliette et l’irréfragabilité : Une histoire d’amour pour le 21 ème siècle, romeo-juliette-et-lirrefragabilite-une-histoire-damour-pour-le-21-eme-siecle/
    Cautionner le grooming et dédouaner les violeurs d’enfants, cautionner-le-grooming-et-dedouaner-les-violeurs-denfants/
    Violences, violences-2/
    Nuit du quartier de la gare de Francfort, nuit-du-quartier-de-la-gare-de-francfort/
    Collusions du protestantisme et du pseudo-féminisme Vert dans le soutien au proxénétisme allemand, collusions-du-protestantisme-et-du-pseudo-feminisme-vert-dans-le-soutien-au-proxenetisme-allemand/
    L’« affaire » Jacqueline Sauvage ou le quadruple fiasco de la justice française, l-affaire-jacqueline-sauvage-ou-le-quadruple-fiasco-de-la-justice-francaise/
    Le procès Gina-Lisa Lohfink ou le tréfonds de l’humiliation de l’humain, le-proces-gina-lisa-lohfink-ou-le-trefonds-de-lhumiliation-de-lhumain/
    L’affaire Gina Lisa Lohfink ou comment transformer une victime en coupable, laffaire-gina-lisa-lohfink-ou-comment-transformer-une-victime-en-coupable/
    Cologne : non au sexo-racisme, cologne-non-au-sexo-racisme/
    Des bordels propres et des registres de prostituées : voilà le rêve émancipateur des verts allemands, des-bordels-propres-et-des-registres-de-prostituees-voila-le-reve-emancipateur-des-verts-allemands/
    Aujourd’hui pour la 1ère fois en Allemagne une émission de télé évoque la pénalisation des acheteurs de sexe, aujourdhui-pour-la-1ere-fois-en-allemagne-une-emission-de-tele-evoque-la-penalisation-des-acheteurs-de-sexe/
    Pauvreté et autonomie sexuelle, pauvrete-et-autonomie-sexuelle/
    Être rrom en Roumanie, etre-rrom-en-roumanie
     
    Dernière édition: 16 Juillet 2022
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  7. HNORD

    HNORD REST in PunK Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
    C'est quand même d'un autre niveau que de poster la photo d'un panneau anti-mecs sous-entendant qu'ils sont tous contre les femmes.
     
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  8. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    ?? Quoi ?
     
  9. La-Hache

    La-Hache Membre actif


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    30 Mars 2022
    Homme , 25 ans
    Il parle du panneau que t'as postée dans le topic "images", si tu suis même pas tes propres topics ça va pas l'faire !
     
  10. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France

    Je n'vois pas non, le mieux serait de mettre l'image en question ici, parce que là vous m'êtes pathétiques, cela devient même du harcèlement à mon encontre.
     
  11. La-Hache

    La-Hache Membre actif


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    30 Mars 2022
    Homme , 25 ans

    Oh pauvre petite chose ! C'est pas bientôt fini de t'apitoyer sur ton sort et de faire l'offensée chaque fois qu'on te prend à faire une connerie ? Ma nièce fais la même chose… sauf qu'elle a 4 ans ! C'est quoi ton excuse ??
     
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  12. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    Lachez vos sites pornos pornhub etc faites donc preuve de discernement, ici on est sur un forum antifa! et lisez ceci plutôt :

    L'article censuré en détention par l'Administration pénitentiaire est à lire, faire lire ici. Plus que jamais contribuez a briser le silence sur la violence structurelle de la prison !

    PARTAGEZ POUR COMBATTRE LA CENSURE


    Le numéro 55 du journal interdit en prison : lisez et relayez l’article incriminé !
     
    Dernière édition: 16 Juillet 2022
  13. La-Hache

    La-Hache Membre actif


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    30 Mars 2022
    Homme , 25 ans
    T'es encore fixée sur le porno ? Tu t'es faites écartée d'une audition de film X, pour détester autant ça ??
     
  14. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
  15. La-Hache

    La-Hache Membre actif


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    30 Mars 2022
    Homme , 25 ans
    Tu compte un jour faire face aux critiques avec des arguments ? Ou bien tu vas fuir toute ta vie ?
     
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  16. Mireille

    Mireille Membre actif


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    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France
    L'article en entier :

    Sur les réseaux sociaux, la pensée masculiniste de la « manosphère » cible les jeunes adolescents :

    "Autrefois cantonnées à des forums obscurs, les théories masculinistes s’affichent désormais sur des plates-formes comme TikTok, Instagram ou YouTube. Une popularisation qui expose, sans filtre, les plus jeunes à la misogynie.

    Par Pauline Ferrari
    Publié le 09 juillet 2022 à 05h00

    « Si ta copine a Instagram, je considère que c’est de la tromperie », « Je quitterais ma femme si elle se laissait aller après avoir donné naissance à notre enfant », « Je ne connais pas de femmes qui [ont] des hobbies »… Dans un décor frugal, à peine une table et quelques micros, les hommes parlent aux hommes. « Good Bro Bad Bro », « The No Filter Podcast », « Fresh & Fit »… Sur TikTok et Instagram, ces podcasts filmés pullulent, et ceux qui les animent se suivent et se ressemblent.

    Discours inspirationnels, apologie du capitalisme et théories misogynes : sur les réseaux sociaux, la « pensée masculiniste », qui théorise une crise de la masculinité traditionnelle dans la société, se banalise et se déploie, de comptes Twitter ou groupes Telegram en courtes vidéos sur Instagram ou TikTok, pour viser un public de plus en plus jeune.

    « J’étais jeune et je n’avais pas l’esprit critique pour être vigilant », reconnaît Lucas, 25 ans

    « Comment draguer une fille ? » Pour Lucas (qui a souhaité rester anonyme), tout a commencé par cette simple recherche Google, en 2012. « Quand t’es ado, tu accordes une importance au couple. Après, tu relativises », se rappelle le jeune homme désormais âgé de 25 ans. Durant toute son adolescence, Lucas a fréquenté les milieux masculinistes, à travers divers forums et sites Web. Principalement les Pick-Up Artists, ces séducteurs des temps modernes qui distillent des conseils en séduction, à la limite du harcèlement sexuel. A l’université, il prend de la distance avec ces contenus. « J’étais jeune, et je n’avais pas l’esprit critique pour être vigilant », reconnaît-il. Mais il affirme aujourd’hui que ces sites de séduction sont « la porte d’entrée » vers des propos masculinistes plus radicaux.

    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Dans tous les champs sociaux, les hommes demeurent dominants »
    « Leur point commun : les hommes seraient attaqués »
    Ces théories masculinistes qui dénigrent les femmes ne sont pas nouvelles : Internet leur a simplement donné un espace où se rassembler. « Elles partent du principe que le féminisme cause une souffrance chez les hommes, qui conduirait à des suicides, des divorces, des violences… », égraine Francis Dupuis-Déri, enseignant-chercheur à l’université du Québec, à Montréal (Canada).

    Parmi ces courants, on trouve les Men’s Rights Activists, défenseurs des droits des pères ; les Pick-Up Artists, qui tentent de multiplier les conquêtes ; les Incels, ces célibataires involontaires qui en viennent à détester les femmes ; les Red Pill, qui ont pris la « pilule rouge » comme dans Matrix et détiennent la vérité sur notre société menacée par le féminisme ; ou encore les Men Going Their Own Way (MGTOW), qui cherchent à exister sans les femmes. Toutes ces communautés cohabitent, non sans frictions, en ligne, dans la « manosphère ». « Leur point commun, c’est qu’elles estiment que les hommes sont attaqués », résume Manoel Horta Ribeiro, doctorant en sciences sociales à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), qui a étudié l’étendue de la manosphère.

    « Les femmes y sont des objets dont on se méfie », analyse Francis Dupuis-Déri

    « Certains pensent que cette crise que vivent les hommes est enracinée dans la société, que les règles édictées seraient injustes envers eux. D’autres voient une crise chez les hommes eux-mêmes, qui seraient moins virils », explique M. Horta Ribeiro. Selon leur conception, un homme, un « vrai », c’est un loup solitaire. « Un cow-boy qui peut s’approprier des femmes comme des conquêtes. Les femmes y sont des objets dont on se méfie », ajoute M. Dupuis-Déri.

    Parmi toutes les vidéos qui circulent dans cet univers, on trouve souvent l’image de Leonardo DiCaprio dans Le Loup de Wall Street, ou de Cillian Murphy, héros mafieux de la série Peaky Blinders. Des modèles d’hommes qui ont du succès, y compris avec les femmes. Lucas se rappelle ainsi que, pendant les années où il fréquentait ces forums, un conseil l’avait « matrixé » (influencé) : « Si une meuf te plaît, moque-toi d’elle, ne soit pas un petit toutou. » Des conseils a priori innocents, qui se mêlent à des propos beaucoup plus violents sur les femmes.

    S’attaquer aux féministes qui dénoncent les violences
    « 99 % des hommes courent derrière les femmes… 1 % courent derrière la réussite », peut-on ainsi lire dans une courte vidéo, avec des images de Brad Pitt en fond. Issue du compte Motivalpha sur TikTok (plus de 278 000 abonnés et près de 6 millions de likes), cette vidéo se fond parmi des dizaines d’autres similaires, présentant des conseils pour devenir un homme meilleur. On y retrouve toujours les mêmes thèmes : comment éviter les femmes vénales, comment réussir sa vie. Sur son site « pour devenir un homme de grande valeur », Killian Sensei (« maître Killian », traduit du japonais) propose des formations de 19 euros à 197 euros, ainsi que l’accès à un canal Telegram (gratuit) sur lequel il distille des conseils.

    Sur ce canal, on retrouve plus de 8 000 personnes, qui réagissent à chaque post. L’un des derniers en date : un extrait d’une conversation Snapchat où une jeune fille confie : « J’ai envie de me faire violer, je ne sais pas, c’est un fantasme. » L’intention est claire : montrer que pour les femmes, le viol peut être un fantasme, et dénoncer l’hypocrisie des féministes qui dénoncent les violences sexuelles. Sollicitée, la personne derrière ce compte et ce canal de discussion a refusé de répondre à nos questions.

    « Célestin : le stéréotype d’un adolescent puceau, a priori inapte socialement, et dont certains membres du forum se revendiquent », explique Hugo Bernard, étudiant

    Ces discours sont loin d’être marginaux. « Ces communautés sont rentrées dans la culture Internet, à travers des mèmes, notamment de la figure du “Chad”, cet homme séducteur qui attirerait toutes les femmes », commente Manoel Horta Ribeiro. Du côté francophone, sur le Forum Blabla 18-25 ans du site Jeuxvideo.com, empire du trolling et de la provocation, on retrouve le personnage de « Célestin », « le stéréotype d’un adolescent puceau, a priori inapte socialement, et dont certains membres du forum se revendiquent », explique Hugo Bernard, étudiant en information et communication, auteur d’une étude sur la sociologie de ce forum.

    Dans les imaginaires de ces communautés masculinistes, on retrouve ainsi deux catégories d’hommes : les impuissants, ceux qui n’ont ni projet, ni argent, ni femmes ; et ceux qui accumulent les signes extérieurs de réussite sociale et sexuelle. Et il s’agit de faire partie de la seconde, le plus tôt possible.

    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Christine Bard : « L’antiféminisme fait converger des haines multiples »
    Politisation de ces mouvements destinés aux hommes
    Depuis quelques années, les masculinistes sont sortis des forums pour entrer dans l’arène des réseaux sociaux. La viralité permise par Instagram, Twitter ou TikTok propage ces théories parmi une audience beaucoup plus large. Lucas, qui continue à observer le développement en ligne des mouvements virilistes, destinés aux hommes, constate leur politisation. « Ils utilisent des techniques de militantisme en ligne qui fonctionnent, puisées en particulier à l’extrême droite, et ciblent notamment les adolescents », ajoute-t-il.

    Sur TikTok ou Instagram, prisées des plus jeunes générations, plus besoin de chercher ce genre de contenus pour y être exposé

    « Elles te disent qu’elles t’aiment, mais elles ne s’excusent jamais, (…) mais elles essayent d’éteindre ton potentiel (…), elles prennent plus facilement de toi qu’elles ne te donnent, tu vois ? », argumente l’un de ces influenceurs masculinistes. « T’as dit les termes », « Merci de dire la vérité » : sous les vidéos TikTok qui mêlent développement personnel et discours misogynes, de nombreux utilisateurs, parfois très jeunes, commentent et semblent y trouver un sentiment d’appartenance. Sur des plates-formes comme TikTok ou Instagram, prisées des plus jeunes générations, plus besoin de chercher ce genre de contenus pour y être exposé. « On n’a pas de données des personnes qui consomment passivement, sans commenter ni poster », constate Manoel Horta Ribeiro.

    Dresser une sociologie des personnes adhérant à ces théories devient alors quasi impossible : selon les études sur le sujet, cette idée de crise de la masculinité traverse plusieurs tranches d’âge et milieux, de l’ado en mal d’amour au père divorcé, de jeunes Blancs de classe moyenne aux idées d’extrême droite à des hommes racisés subissant de plein fouet le racisme dans leur vie amoureuse et professionnelle.

    Mais pour les jeunes garçons, en proie aux doutes de l’adolescence, l’omniprésence du discours viriliste en ligne se niche dans les détails. Ces vidéos se basent sur les difficultés que peuvent vivre les jeunes : le désir de plaire, de faire partie d’un groupe. « Le problème des Incels, par exemple, c’est de ne pas avoir accès à la sexualité… et beaucoup de gens vivent ça ! Un jeune de 15 ans qui se pose des questions sur lui-même va forcément tomber sur ces communautés », avance Lucas. Selon Manoel Horta Ribeiro, ceux qui sont attirés par ces groupes sont en souffrance et tentent d’y trouver des solutions.

    Les algorithmes de recommandation
    La propagation de ces contenus masculinistes tient à la viralité que ceux-ci provoquent, particulièrement sur TikTok : même les militantes féministes qui les commentent ou en critiquent la rhétorique leur donnent, sans le vouloir, une chambre d’écho. « TikTok a un algorithme qui valorise les vidéos en fonction du contenu et des interactions, et non de l’audience initiale du compte. Quelque part, la plate-forme se rémunère par les propos provocateurs », analyse Anuchika Stanislaus, spécialiste en politiques publiques du numérique.

    « L’une des raisons de la massification de ces communautés, c’est leur capacité à trouver un public de niche », explique Manoel Horta Ribeiro

    Sur les réseaux sociaux, les algorithmes de recommandation sont toujours plus puissants. Il est facile de tomber dans une niche de contenus, comme l’explique M. Horta Ribeiro : « Ce que fait l’algorithme, c’est de permettre de trouver ce genre de contenus, et l’une des raisons de la massification de ces communautés, c’est leur capacité à trouver un public de niche. » En 2021, l’équipe du Wall Street Journal avait mené une enquête en créant une douzaine de comptes TikTok pour tenter d’en comprendre son algorithme. Elle avait montré que les utilisateurs de la plate-forme pouvaient facilement tomber dans des spirales algorithmiques, les enfermant dans des « bulles ».

    La multiplication des contenus masculinistes pose la question de la responsabilité des plates-formes. Dans la plupart des contenus masculinistes présents sur TikTok, aucun propos n’outrepasse explicitement les règles : tout se joue dans la nuance, l’ironie, le sarcasme. La modération automatique se retrouve donc à davantage censurer ou bannir des comptes parlant d’éducation sexuelle que des vidéos misogynes. « La modération automatique n’arrive pas à détecter la proportion de haine ou le harcèlement. Il faut augmenter les ressources des plates-formes pour avoir plus de modération humaine », plaide Anuchika Stanislaus. De nombreux observateurs du masculinisme défendent un renforcement de l’éducation à destination des jeunes garçons, afin qu’ils trouvent des réponses à leurs questions , sans tomber dans la haine des femmes et d’eux-mêmes."

    Sur les réseaux sociaux, la pensée masculiniste de la « manosphère » cible les jeunes adolescents
     
  17. HNORD

    HNORD REST in PunK Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
    Ça non.
     
    La-Hache apprécie ceci.
  18. Mireille

    Mireille Membre actif


    1 270

    399

    44

    15 Mai 2021
    Femme
    Brittany, France

    Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez, mettez ici le post en question et cela sera plus simple, si panneau "anti mecs" il ykaurait, on en entenderai parler dans tout le pays, sur toutes les chaînes de TV, contrairement aux + de 98000 viols et agressions sexuelles faîtes aux femmes par ans
     
    Dernière édition: 17 Juillet 2022
  19. HNORD

    HNORD REST in PunK Membre actif


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    30 Mars 2017
    Homme
    Dordogne
    On ne parle de rien à la télé.
    Ici on parle de tout, cela ne signifie pas dire n'importe quoi
     
    KANAL, La-Hache et celadrel aiment ça.

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