La culture du viol dans les scènes punk et métal

Culture du viol quand tu nous tiens :

No One Is Innocent arpente en ce moment les Zénith de France dans le cadre de la tournée du « Gros 4 ». L’organisateur,
RageTour (entreprise sarl des tagada jones) , a été alerté de la plainte visant le chanteur des no one, sans que cela n’ait d’incidence sur le maintien de la tournée.

Sur Arté par contre, "gros 4" n'est plus qu'un gros 3

Mass Hysteria, Ultra Vomit, Tagada Jones - Regarder le programme complet | ARTE Concert

 

Culture du viol quand tu nous tiens :

Avec ce topic contenant des "chansons" pro-viol, associé au titre "chansons d'amour" ... What else ?
Chansons d'Amour Punk/HardCore

 

Un extrait de Riot Grrrls :

"Elles étaient aussi très revendicatrices sur plusieurs autres aspects, tels que les agressions sexuelles, et remettaient en cause les hommes qui, tout comme elles, rejetaient le système capitaliste.

Elles vont d’ailleurs, au travers de chansons et de textes, se positionner clairement contre ce qu’on pourrait qualifier de culture du viol tout en dénonçant leurs camarades masculins qui utilisaient le slutshaming ou qui ne reconnaissaient pas la notion de consentement dans les relations privées.

Les survivantes étaient souvent blâmées pour les agressions qu’elles subissaient et les autres membres de la scène minimisaient leur vécu.
Les dénonciations des agressions à caractère sexuel n’étaient donc pas reconnues, même malvenues, voir prohibées.

Cette attitude contribuait fortement au ras-le-bol général des femmes qui voulaient faire entendre leur voix."

Riot Grrrls - Manon Labry - Éditions La Découverte

 

Des nouvelles du front :
File7 - Salle de concert - Scène de musiques actuelles du Val d'Europe

 

Une action a été menée pour dénoncer la venue du groupe Guerilla Poubelle hier à Tours, dans une salle qui a définitivement décidé de protéger l'accusé et son monde.

Nous ne céderons jamais aux intimidations !

Voici une copie du texte de l'article ci-dessous :

"Nous étions rassemblé.e.s devant le Canadian, un bar fier d'accueillir le groupe Guérilla Poubelle, dont
l'un des membres est accusé de viol, violences psychologiques et sexuelles. Certain.e.s client.e.s present.e.s à la terrasse étaient au courant de ces accusations « Oui et alors? » et nous ont pris en photo,comme les gérants qui nous ont dit de partir de « chez eux, de leur terrasse » car c'était « illégal ». Depuis le bar d'à côté, des photos de notre action ont été prises avec un appareil photo. Nous pensons d'ailleurs que les gérants n'ont pas hésité à appeler la police...

étrange pour un bar qui se dit antifasciste.

Un de nos slogans a été détourné, on ne sait malheureusement pas par qui mais on peut s'en douter.
Heureusement, nous avons pu discuter de manière sereine avec certain.e.s passant.e.s et client.e.s, qui ont pris avec bienveillance les flyers que nous distribuons et ont défendu les victimes.

Nous apportons notre entier soutien aux victimes de ce groupe, ainsi qu'à toutes les victimes de l'industrie musicale. C'est pourquoi nous remercions les personnes qui sont venues et nous appelons les autres villes où le groupe passe à s'organiser, pour ne pas céder face à l'impunité."

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Voici le lien du premier article de Mediapart
(2021) Gofile - Free file sharing and storage platform

Et le lien du deuxième article de Mediapart
(2022) : Violences sexuelles : il est parfois dur d’enquêter, et de témoigner

Culture duu viol quand tu nous tiens

 

"Féministe était encore un gros mot au sein des luttes anticapitalistes d'extrême-gauche où je militais ado, au milieu des années 90, à Châteauroux.
La petite musique considérait le féminisme comme une sous-lutte, et le capitalisme comme l'ennemi n°1 sans lequel le sexisme n'existerait pas.
Il était pourtant bien prégnant au sein des luttes et des chambres à coucher des militants avec qui on sortait.
Du genre à penser l'anticonsumérisme, mais à continuer de consommer les relations sans politiser l'intime.

Il y avait - et il y a toujours - un paquet de mecs de gauche qui baisent comme des mecs de droite.

Quand j'avais 16 ans, dans un festival anarcho-punk très engagé, deux types ont violé une fille à 200 mètres de ma tente. Une trahison politique.

Avec mon look gothique, mes cheveux noirs et mon nez percé, c'était sans cesse "Morticia, viens me sucer".
Du slut-shaming, des menaces de viol correctif, un viol. Analyser, théoriser, décortiquer cette souffrance permet de la supporter.

(...) Mais je ne veux plus être appelée "féministe pro-sexe". Ce mouvement avait du sens à un instant T mais n'a pas passé le crash-test #MeToo.

J'ai été écœurée par les discours intolérables qu'ont tenus mes mentors théoriques d'alors.
Appeler à parler à nouveau de sexualité en termes positifs, à l'heure où des milliers de femmes dans le monde racontaient les violences subies. Aujourd'hui, je suis féministe tout court."

Ovidie: «Un paquet de mecs de gauche baisent comme des mecs de droite»

 

Ovidie raconte "Hélène et le sang" de Bérurier Noir :

Ovidie raconte "Hélène et le sang" de Bérurier Noir

 

Till Guérilla Poubelle ont un point commun avec Gérald Darmanin