Chargement...
Bienvenue sur Pirate Punk ! Pour participer à la communauté, il faut s'enregistrer ou se connecter.   Ⓐ//Ⓔ

La centrale nucléaire québécoise Gentilly 2 pourrait fermer

Discussion dans 'Forum Quebec Underground' créé par QuebecUnderground, 24 Mars 2011.

  1. QuebecUnderground

    QuebecUnderground Archive Punk QC Équipe technique


    3 724

    8

    23

    4 Avril 2008
    Hydro-Québec pourrait fermer Gentilly-2

    Hydro-Québec n'exclut pas de renoncer au projet de réfection de Gentilly-2, ni même de fermer la centrale nucléaire, a révélé mercredi le président-directeur général de la société d'État, Thierry Vandal.

    Hydro fournira «toutes les informations au gouvernement pour qu'une décision éclairée et réfléchie puisse être prise» à ce sujet, a-t-il déclaré au cours de la conférence de presse tenue à Montréal pour dévoiler les résultats financiers 2010 de l'entreprise.

    On tiendra notamment compte de la façon dont se déroule la réfection de centrales semblables au Nouveau-Brunswick et en Corée du Sud, du processus de vente d'Énergie atomique du Canada (ÉACL), propriétaire de la technologie des réacteurs CANDU, ainsi que des récents incidents nucléaires survenus au Japon, a expliqué le pdg.

    En août dernier, Hydro-Québec avait annoncé le report de 2011 à 2012 du début de la réfection de Gentilly, évaluée à 2 milliards $, évoquant justement les travaux en cours au Nouveau-Brunswick et en Corée du Sud de même que le processus de vente d'ÉACL.

    La déclaration de M. Vandal étonne parce que mardi encore, le premier ministre Jean Charest se moquait de son adversaire péquiste Pauline Marois, qui prône la fermeture de Gentilly-2.

    D'une capacité de 675 mégawatts, la centrale fournit près de 5 térawattheures d'énergie par année, soit la consommation de plus de 270 000 clients résidentiels.









    (Québec) Les jours de la centrale nucléaire Gentilly-2 sont-ils comp*tés? Chose certaine, Hydro-Québec ne voit plus l'avenir de cette filière énergétique du même oeil depuis la catastrophe nucléaire survenue au Japon la semaine dernière.









    Hier, le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a peut-être enfoncé le dernier clou dans le cercueil de Gentilly-2 en affirmant que tous les scénarios étaient maintenant sur la table, y compris celui de fermer définitivement la centrale nucléaire de 675 mégawatts (MW), en activité depuis 1983. Il faut dire que les coûts de réfection de la centrale jumelle de Gentilly-2, la centrale de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick, sont en train de tourner au cauchemar.

    Les dépassements de coûts des travaux de réfection sont maintenant estimés à plus de 1 milliard $ et les Néo-Brunswickois n'ont toujours pas accès à de l'électricité produite par leur centrale nucléaire.

    Initialement prévus à 1,4 milliard $, les coûts de réfection de Point Lepreau devraient maintenant dépasser les 2,4 milliards $. Menés par Énergie atomique du Canada (EACL), les travaux de réfection ont pris un tel retard qu'Énergie Nouveau-Brunswick doit maintenant acheter pour 1 million $ d'électricité chaque jour sur les marchés extérieurs pour compenser la perte de production de Point Lepreau.

    Initialement, les travaux de réfection de Point Lepreau devaient s'étirer sur 18 mois, pour se terminer en septembre 2009. Or, les nombreux problèmes techniques éprouvés par AECL ont reporté la date d'entrée en service du réacteur nucléaire à l'automne 2012, soit trois années plus tard.

    Hydro-Québec est bien au fait des dépassements de coûts à Point Lepreau. La société d'État a dépêché depuis le début des travaux de réfection des observateurs qui notent tous les problèmes éprouvés par les ingénieurs d'EACL.

    Contrairement à la province du Nouveau-Brunswick, qui a une entente particulière avec le fédéral pour payer la majorité des coûts de réfection de Point Lepreau (au moins 1,4 milliard $), Hydro-Québec devra à elle seule assumer la facture des travaux à Gentilly-2.

    Problèmes de conception

    Selon certaines sources, la technologie préconisée par EACL pour remettre à neuf les réacteurs nucléaires CANDU de Point Lepreau et de Gentilly-2 poserait maintenant de sérieux problèmes de sécurité. EACL a d'ailleurs dû remplacer tous les nouveaux tubes de calandre du réacteur de Point Lepreau en raison de problèmes d'étanchéité. Une problématique ma*jeure qui a d'ailleurs été soulevée dans un document publié en novembre dernier par la Commission canadienne de sécurité nucléaire (CCSN) sur la réfection de Gentilly-2.

    En somme, la CCSN soutient que ce sont des problèmes de conception qui pourraient maintenant mener EACL à revoir la technologie de conception de ses réacteurs CANDU comme ceux de Point Lepreau et de Gentilly-2.

    Ainsi, solutionner les problèmes de conception des réacteurs CANDU pourrait s'étirer sur plusieurs années, soutient la CCSN. On parle alors d'investissements supplémentaires de plusieurs milliards de dollars.

    L'an dernier, Hydro-Québec avait annoncé le report de 2011 à 2012 du début de la réfection de Gentilly-2, évaluée à 2 milliards $, évoquant justement les travaux en cours au Nouveau-Brunswick de même que le processus de vente d'EACL.

    Mardi, le gouvernement Harper a annoncé une réinjection de fonds de 405 millions $ dans EACL pour soutenir les activités déficitaires de cette société d'État fédérale au cours de la prochaine année.

    Ottawa cherche toujours à vendre EACL au secteur privé. Or, peu d'acheteurs se bousculent au portillon pour acheter la controversée technologie nucléaire canadienne.
     
      Partager
Chargement...