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Chroniques pour 2018 (et pour plus tard)

Discussion dans 'Musique, scène punk et skinhead' créé par lefestifanarchiste, 18 Septembre 2018.

  1. lefestifanarchiste

    lefestifanarchiste Membre actif


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    3 Juillet 2017
    Homme
    Cahors
    Salut tout le monde, cette discussion que j'ai nommé "chroniques pour 2018" est nommé ainsi pour deux raisons :

    1 Chroniques car c'est une discussion faites pour que vous nous parliez d'un album de punk qui a tout déchiré et pour que vous nous expliquiez pourquoi, il a tout déchiré, qu'est ce qui fait de cet album THE album de tous les temps...Bref, que vous nous fassiez une chronique de cet album, ou de ce livre, ou de ce film qui vaut la peine qu'on s'y intéresse.

    2018 parce qu'on est en 2018 et que ça rime, rien d'autre, donc, rien ne nous empèche d'en faire en 2019.

    Je compte quand à moi y faire des chroniques régulierement pour faire vivre cette discussion et vous présentez le maximum de choses possibles.

    Bien sur, j'ai mis "album de punk", mais rien ne vous empêche de présenter un album de reggae, de blues, de rock psyché, et bien sur, ce n'est pas réservé à la musique, toutes formes d'art : livre, peinture, film, piece de théatre...

    PS : pour ceux qui nous feront le plaisir d'y poster quelques chroniques, essayer le plus possible de développer un minimum, ne nous dites pas "j'aime cet album, car c'est du punk et qu'il est trop bien!", dites nous ce qu'il a de spécial selon vous

    Voilà...
     
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  2. lefestifanarchiste

    lefestifanarchiste Membre actif


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    3 Juillet 2017
    Homme
    Cahors
    Chroniques de l'album éponyme du Clash.

    En 1977, le clash est un des principaux groupes de punk anglais. Ils ne font que des concerts, et n'ont pas encore d'album. Les membre du clash ne savent pas jouer. Joe Strummer chante mal, paul simonon n'a sa basse en main que depuis deux mois lorsqu'il entre en studio pour la première fois. Le clash a tout de même un avantage, si ses membre ne sont pas des virtuoses, Le clash a envie d'en découdre. La colère et la rage les habitent. Cette colère, ils la transforment en énergie, et lorqu'ils montent sur scène, ils lachent tout. L'énergie que met Strummer compense le fait qu'il crie. A part "damned, damned, damned" des Damned, aucun album punk majeur n'est encore sorti. Le clash est le premier à dégainer un album qui tienne vraiment la route.

    Cet album est né dans un contexte particulier : en effet, en 1977, le clash a trahi le punk, tourné le dos à l'éthique punk, oui, le clash a signé chez CBS, une major capitaliste. Tout de suite, le clash se met à dos la moitié de leur public. Pour eux, le clash est devenu capitaliste, commercial. Les membres du clash se défendent, expliquent que ce n'est pas parce qu'ils ont signé chez CBS qu'ils vont changer, bien sûr qu'ils ne sont pas devenus capitalistes, et qu'ils n'ont pas trahi leurs valeurs. En vérité, le clash a signé car il est ambitieux, en effet, les membres du clash, bien que revendiquant être un groupe de rock garage, ils veulent conquérir le monde, toucher le monde entier, dépasser le punk, dépasser l'angleterre. Toujours est il que le clash a signé. Le mal est fait, la bande à Joe Strummer doit réagir au plus vite. Les membres du clash assument difficilement cette signature, ils regrettent et veulent prouver qu'ils sont restés de vrais punks.

    C'est pourquoi ils demandent à leurs manager, Bernie, de leur trouver le studio le moins cher possible. Strummer, en particulier, tient à rester aussi "do it yourself" que possible. Ainsi, lorqu'ils entrent dans le studio, ils ont du matos pourri, le studio est merdique... Une fois en studio, le clan refuse les effets comme les raccords ou les doublement de guitares. Les membres du clash décident de n'écrire aucun nouveau morceau pour leur album. Ce dernier sera composer uniquement de chansons qu'ils jouent en concert.

    "The clash" est un album cru, engagé et pressé. En effet, l'album éponyme du clan est un album d'urgence. Il est construit avec 14 chansons au total pour environ 35 minutes, enregistré en trois week end. Cette urgence se ressent dans les 35 minutes de l'album ou presque. Les riffs de guitare sont crus, ils vont droit au but et sont balancé à la figure de celui qui les écoutes. La batterie est simple, efficace et insurectionelle. La basse va droit au coeur, pour charger l'énergie du public, elle est bien présente et mise en valeur par Paul Simonon, enfin, la voix de Strummer est crié, lacéré, et agressive, Strummer lache ses cris du coeur, plein de colère et de haine. Les membres du clash ne perdent pas de temps et veulent faire tombés des têtes. Pour l'enregistrement de l'album, les membres du clash jouent ensemble et en même temps. Le son n'est pas trafiqué, il est fidèle au clash et imparfait.

    A l'écoute de l'album, on perçoit plusieurs choses qui en disent long sur l'identité du groupe.
    D'abord, les membres du clan sont toujours punk, cela ne fait aucun doute. La bande à Joe Strummer met toute sa colère dans son jeu, qui déborde d'énergie. C'est un disque à écouter fort pour en palper l'ambiance, une ambiance énergique, explosive, violente également. L'ambiance d'un groupe qui monte à l'assaut du gouvernement, un groupe qui veut faire tomber des têtes, un groupe qui saute à l'abordage quand il monte sur scène. Les membres du clash débordent littéralement d'énergie et de sueur et s'en servent pour leurs musiques.
    Ensuite, si le clan ne sait pas très bien jouer, une chose est sûr, il sait composer. Ils ont le sens des mélodies, des refrains qui restent en tête. Quasiment toutes les chansons qui composent cet album sont devenus des classiques par la suite. Lorsque l'on écoute "london's burning", le refrain nous reste gravé dans la tête, le roulement de batterie et de guitare est ancré en nous. Le même constat peut être fait avec "I'm so bored with the USA" ou avec "white riot".
    "The clash est également un album profondémment engagé. Que ce soit à propos de l'imperialisme amécicain, du gouvernement, des métiers sous payés ou même tout simplement, d'un appel à la révolte, quasiment toutes les chansons veulent décrirent une réalité, et faire un constat.
    C'est un disque qui posent les lignes fondamentales politiques du groupe.


    Enfin, c'est un album punk, certes, mais qui pose d'or et déjà la volonté du clan de ne pas se limiter. Se limiter à l'angleterre et au punk, tout simplement. Les origines du clash, c'est le reggae, pas seulement pour la musique mais également pour l'esprit, les membres du clan sont des petites blancs à l'âme noir qui n'oublient pas leurs racines. C'est donc sans surprise qu'on remarque dans ce disques quelques ingrédients reggae : la basse de Simonon est semblable à celle de kingston, rondes, présente et posés, inspirés directement du reggae. La parfaite illustration de ce penchant pour le reggae, c'est bien sûr la reprise du classique de junior marvin, "police and thieves". Les membres du clash ont un don, ils ont le reggae dans le sang. Cette reprise non seulement magnifique est arrangé en plus à la sauce clash avec l'intégration d'un solo certes des plus simples mais également sublime. En écoutant la batterie, on se rend compte qu'elle adopte un rythme typiquement rock, le fameux "doom tac doom doom tac". Le clash, dès le premier album, montre qu'il est à part dans le monde du punk et même du rock.

    L'album est sorti aux USA deux ans plus tard, avec quelques légeres modification. Tout d'abord, la setlist de l'album change. Les chansons "48 hours", "deny", "protex blue" et "cheat" sont enlevé au profit (ou pas) de I fought de law, white man, jail guitars doors, clash city rockers, complete control. Une autre modification est la pochette. Le "the clash" écrit en bas de la pochette se déplace en haut.
    The clash est pour moi, l'album ultime du punk, celui qu'il faut avoir quoiqu'il arrive. Brut, cru, engagé, énergique, bref punk.
     
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  3. Gabovsky

    Gabovsky Nouveau membre


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    22 Septembre 2018
    Homme
    Quebec, Canada
  4. lefestifanarchiste

    lefestifanarchiste Membre actif


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    3 Juillet 2017
    Homme
    Cahors
    la prochaine chronique sera pour l'album "chienne de vie", de zoufris maracas
     
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  5. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    J'ai vu le spectacle de Virginie Despentes
    "King kong theorie" qui est une vraie claque au même titre que le livre, même quand on a lu le livre.
    Un des spectacles les plus réussis que j'ai vu de ma vie (et j'en vois plein des spectacles).

    C'est au théâtre de l’Atelier à Montmartre, 1 place Charles-Dullin Paris18ᵉme

    Le plein tarif est à 33€ (mais il y a des réductions pour les groupes 20€, chômeu r Se.s 17€, moins de 26 ans 10€).

    Si jamais vous ne bénéficiez d'aucune de ces réductions, vous pouvez néanmoins réserver par téléphone (01 46 06 49 24) avec le code MYLITTLE et avoir vos places à 20€ (code normalement réservé aux abonnéEs My Little Paris, mais si vous donnez ce code, ils vérifient pas si vous êtes vraiment abonnéEs ^^)

    KING KONG THÉORIE


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    Dernière édition: 21 Octobre 2018
  6. freedomcat

    freedomcat Membre actif

    Le fanzine "AIM ton prochain" (Alternative International Movement) ... c'est un zine il fait bon de lire, t'en à pas 2 des comme ça!
    Trop chouette et euh..tu l'ouvres t'es bien venus quoi , vraiment il met alaise, parle de tout , avec une une bienveillance c'est pas donné partout, il y'à eu "No Pasaran","Baricata" et voici donc :

    "AIM ton prochain", et je dit J'AIME car c'est du bonheur de lire un zine comme celui-ci et son titre ne ment pas : AIM ton prochain

    A vous de découvrir son sommaire,


    c' est déjà une œuvre




    ...."Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
    Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
    Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
    Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté." ...


    -Louise Michel-





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    Dernière édition: 31 Octobre 2018
  7. freedomcat

    freedomcat Membre actif


    King kong Théorie - Bande Annonce - 2018




    par TTO Théâtre :

    "Liberté, égalité, sororité

    « J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf… »
    Le manifeste féministe punk de Virginie Despentes claque comme un gros coup de Doc Martens à la tête des conventions patriarcales.

    Plus que jamais d’actualité, le voici servi sur scène par un trio de comédiennes habitées qui rappellent que « Comprendre les mécaniques de notre infériorisation (…), c’est comprendre les mécaniques de contrôle de toute la population ».

    Un uppercut qui laisse la trace cuisante de ses cinq doigts sur les joues de tous les spectateurs, hommes et femmes.

    D’après Virginie Despentes Mise en scène Julie Nayer Avec Marie-Noëlle Hébrant, Maud Lefebvre et Delphine Ysaye Assistanat Mise en scène Lisa Cogniaux Scénographie Pol Art Création sonore et vidéo Ludovic Romain Création lumières Félicien Van Kriekinge Costumes Simon-Pierre Toussaint Coproduction Mazal asbl/Théâtre de la Toison d’Or, Théâtre Jardin Passion et Revolver asbl, avec le soutien du Panach’Club Photo ©Sébastien Schmit "
     
    Dernière édition: 2 Novembre 2018
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