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de ports en porcs

Discussion dans 'Le forum des artistes - musiciens & arts visuels' créé par xug, 1 Juillet 2015.

  1. xug

    xug Membre actif


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    30 Juin 2015
    Sur un océan d'ignorance, je naviguais suivant par babord les courrants,
    à tribord un vent c'est levé gonflant la mer à l'extrème,
    à l'extrème tribord un vent de tempête,
    un grain de folie à moudre la mauvaise graine,
    "je suis de la mauvaise herbe braves gens braves gens"


    toutes les voies maritimes nous mènent de ports en ports


    une vague bleu à toute emportée,
    brise lame à mon âme déjà noir,
    et mon sang bout dans mes veines, rouge c'est du vin chaud
    un vin du sud
    "qui boira de ce vin la bois le sang des copains"


    toutes les voies maritimes nous mènent de ports en porcs


    moi le dauphinois sur ma coquilles de noix j'ai hissé pavillons noir,
    pour naviguer sur les flots bleus,
    le mur de l'atlantique se dresse déjà devant moi
    mais mon mat est bien dressé pièce majeur, du doigt touchant le ciel
    (un fuck off)

    toutes les voies maritimes nous mènent de porcs en porcs

    toi le vieux loup solitaire, tu ne savais pas que la louve n'est plus à Rome,
    elle à dévorré c'est enfants, "les loups sont entrés dans paris"
    tu craignais les mers du sud et c'est de la mer du nord que débarquerent hordes de wikings,
    fiers gaulois qui avaient combatus l'empire, "mais qu'allait'il donc faire dans cette galère"


    toutes les voix maritimes nous mènent de port en port


    la fille du cyclope s'est prise pour une sirène,
    préférant le chant des balènes je reste sourd à ses appels,
    petit gars de la marine qui vont s'y fracasser sachez que la flame qui brille en son FARD
    n'est pas la "liberté éclairant le monde" mais "nuit et brouillard" sur une mer des sarcasmes
    cent fois la corne de brume a sonné cent fois vous vous êtes ègarés,
    attention c'est une Famille de Naufrageur
    rejetant à la mer ses rejetons, têtars chevelus, poissons volant,
    sardine bouchant le port de Marseille, poisson chat, poisson d'avril


    toutes les voix maritimes nous mènent de ports en porcs


    des montagnes à la mer j'allais libre et solitaire
    suivant dans l'aire un vol d'hirondelle "et se dire que l'automne viens d'arriver",
    ou un vol de flamant rose "just a brick in the wall"
    quelques cigognes remontant d'afriques livrer des bébés en Alsace "ou vider les poubelles à paris"
    un peuple migrateur que la polution moderne désorienta déporté par des courrants noséabonds
    "juste un détail de l'histoire" me direz vous


    me restera il encore pour jouer, rêver ? quelques fous de bassan, une mouette rieuse,
    le grand albatros "Exilé sur le sol au milieu des huées, ses ailes de géant l'empêchent de marcher"
    je rejouterai au pas
    "jamais rien ne l'empêche l'oiseau de voler plus haut"
    "toi le gentil dauphin tu n'y comprend rien" plus rien même
    les poissons rouges se sont livrés aux requins, les moutons aux loups,
    et les sourisseaux aux aigles


    toutes les voix maritimes nous mènent de porcs en porcs


    ha! mon pauvre Jacques Brel,
    ton port d'Amsterdam, pas si noir que çà sentait les frittes et la bière,
    peut être le H et le sida mais il puait la vie et les hommes qui la font
    Amsterdam serte n'est pas'ici, mais la peste brune ce transmet de port en port,
    toutes les voies maritimes ou terreste, non! ne sont pas toutes bonne à prendre,
    suivez bien les flêches, ne prenez pas les sens interdits,
    moutons bêlant et klaxonant vous qui suivez les bergers
    "il était une bergère...elle tua son petit chaton"


    toutes les voix maritimes nous mènent de ports en ports


    je rêver d'îles lointaines ou des peuples vivent presque nus vous offrant "des coliers de fleurs qui enivrent"
    je rêver d'espace et de libertés mais la conneries franchie les océans embarquée par les marins
    "j'irai aux quatres vents foutre un peut le boxon"
    il est fini le temps de la marine à voile,
    nostalgie que faite vous des négriers et de leurs cargaisons enchainée en fond de cale
    flote aujourd'hui que des supertanker, des usines à touristes et des cuirrassiers d'acciers
    tous ne s'appellerons pas "potemkine"
    "sur la mer en furie je vomie mon quatre heure et mon midi aussi"


    toutes les voix maritimes nous mènent de ports en porcs


    je me passerai des honneurs de la marines
    je suis un montagnard, à ma fortersse de calcaire je retourne,
    vercors, ho! mon vercors ton nom résonne encore aux oreilles des hommes libres
    la bas il n'y pas de mer seulement quelque lacs aux eaux noirs et profondes
    quelques torrents sauvages et indomptés,
    mais je m'éguare, la neige ici recouvre seulement la poussière, cache misère à mon coeur
    je patoge dans la mare, "il est libre max y en à même qui disent..."


    toutes les voix maritimes nous mènent de porcs en porcs


    voilà pour dire un peut qui je suis, j'ai écri ce poème sur un autre site reservé à la poésie
     
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