Politiciens et animaux : les défenseurs encore bien dans la merde...

Les défenseurs des animaux peuvent encore bien espérer pour obtenir des changements radicaux concernant la protection animale quant aux présidentielles françaises du moment.

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Nos deux candidats au second tour sont déjà très défavorables sur la question rien qu'en lisant quelques lettres leur étant adressées concernant certains thèmes de la protection animale (corrida, animaux de compagnie, chasse, élevage, expérimentation, fourrure, zoo et cirque) :



Mr. SARKOZY, où l'exemple même du parfait connard qui n'en a strictement rien à foutre de la défense animale, comme ça, c'est clair.
Pour donner quelques exemples, il est en faveur de la gestion de la chasse française comme patrimoine et donne toute sa sympathie aux dits concernés : "(...) Comme je m'y étais engagé en recevant une délégation de la Fédération Nationale des Chasseurs, le 23 octobre dernier, le gouvernement a fait en sorte que les deux propositions de loi sur la chasse et sur les armes, qui étaient très attendues par les chasseurs, soient votées avant la fin de la mandature. Elles comportent plusieurs dizaines d'articles qui répondent aux attentes manifestées par les instances cynégétiques et qui vont conforter les chasseurs comme acteurs économiques et sociaux du monde rural et comme partenaires de la gestion des espaces agricoles et forestiers. Elles consolident les associations communales de chasse agréées (ACCA) et vont faciliter la gestion des dégâts de gibiers, y compris dans les territoires non chassés.
(...) Nous avons engagé les réformes nécessaires pour que la chasse demeure longtemps l'art de vivre qu'elle représente dans notre pays. Plus qu'à d'autres, votre passion pour la chasse vous crée des devoirs envers la nature, mais elle vous donne aussi des droits, que j'entends défendre à vos côtés.", il ne donne aucune remise en cause des modes de chasse et soutient la présence des chasseurs dans les milieux scolaires.
Il soutient la captivité des animaux sauvages dans les cirques, "L'objectif des discussions à mener en faveur de la protection des animaux est d'encadrer de façon raisonnée et non d'interdire les activités des cirques utilisant des animaux, alors qu’elles contribuent à émerveiller tant d’enfants et à leur faire découvrir la beauté de nombreuses espèces dont le regard serait sinon réservé aux seuls plus aisés.", et ne fait rien quant à la protection des espèces les plus vulnérables présentes dans ces commerces, ou simplement un arrêté qui définit les normes de détention (en mars 2011).
Concernant les élevages, le candidat se fout royalement du bien-être des animaux lors du transport à l'abattoir et est en défaveur de la limitation de la durée des transports, il nie aussi que l'élevage français repose sur le modèle intensif, refuse catégoriquement le débat quant à l'abattage sans étourdissement et a décrété que manger des animaux dans les milieux scolaires étaient obligatoires et que le végétarisme était totalement interdit.
Il se fout aussi royalement d'une prise de conscience quant à l'expérimentation animale et d'une réduction de celle-ci, est en faveur d'un maintien de la corrida et des combats de coqs (mais en même temps quand on est pro-corrida et qu'on l'impose comme patrimoine culturel français...) et défend aussi l'élevage de la fourrure.
Pour conclure, il est catégorique quant à une quelconque prise de conscience concernant les animaux.




Mr. HOLLANDE, lui, semble moins catégorique que le certain extrémiste vu précédemment. Il veut notamment modifier le statut juridique de l'Animal, ce que mr. SARKOZY refusait totalement, "Les animaux ne sont pas, comme l'a déjà rappelé en 1976 la loi de protection de la nature, dénués de sensibilité, et se trouve, de ce fait, sujets à l’angoisse et à la souffrance lorsque celles-ci sont provoquées par des causes extérieures.
Alors que le Code rural qualifie très justement l'animal d’« être sensible », cette qualification ne se retrouve malheureusement aucunement dans le Code civil qui continue à placer l'animal dans le chapitre des biens. En outre, aucune loi ne protège aujourd'hui les animaux sauvages en tant qu'« individus ».
Cette situation est très critiquable et nous laisse à penser qu'en son état actuel, le droit français apparaît trop peu progressiste et peu cohérent. Aussi, François HOLLANDE souhaiterait également réfléchir à la définition d’un nouveau statut juridique de l'animal qui reflète les vérités scientifiques ainsi que l'évolution de la perception des animaux dans la société. Il nous paraît nécessaire de réformer le Code civil afin que ce dernier ne définisse plus l'animal par son utilisation, en tant qu'objet patrimonial, mais bien comme un être sensible. (...)", et quant à la question de créer une troisième catégorie dans le Code civil pour les animaux "Créer une catégorie spécifique sur les animaux dans le code civil demande d’abord de s’entendre sur leur définition et je ne suis pas convaincu que l’on puisse aisément s’accorder sur une définition globale de l’animal. Mais nous pourrions faire une distinction entre l’animal et les choses, comme en Allemagne, et donner la possibilité d’introduire des distinctions spécifiques pour les animaux."
Il semble favorable à un étiquetage des fourrures et il semblerait aussi qu'il soit favorable à" toutes les recherches qui permettraient d’éviter d’avoir recours à l’animal comme modèle biologique et soutenir toutes les initiatives des associations. S’il est possible d’obtenir des tests fiables sur la toxicité de produits pour l’homme sans avoir recours à l’animal, alors il faut les promouvoir." (le "il semblerait" souligné car il reste toutefois très flou sur le sujet de l'expérimentation animale...).
Malgré ces quelques points positifs, mr. HOLLANDE possède les mêmes idées que mr. SARKOZY quant aux animaux. Il ne veut pas mêler le débat sur la corrida aux présidentielles (et est aussi un pro-corrida, au passage), il ne s'engage pas pour les animaux «utilisés» dans les zoos et cirques, n'a rien à dire sur l'élevage intensif et veut protéger la pêche, "J’assurerai la protection de notre économie maritime et redonnerai à la pêche les moyens de sa modernisation", et est un pro-chasse, "a confirmé que depuis toujours, la chasse était une activité démocratique et populaire qui garantissait un vrai brassage social. Il a insisté sur le fait que les chasseurs connaissent les atouts de nos espaces ruraux et qu’ils contribuent à la gestion des ressources naturelles, pour faire de la ruralité un espace de qualité. (...) Il a proposé aux responsables de la Fédération Nationale des Chasseurs d’ouvrir trois chantiers prioritaires s’il était élu en mai prochain. Après les simplifications législatives, il engagera le chantier qui conduira à une véritable simplification réglementaire qui n’a jamais été faite dans le secteur de la chasse. Il fera aussi le nécessaire pour que l’expertise nature des chasseurs et des pêcheurs soit enfin reconnue et mieux valorisée par l’Etat et par les collectivités territoriales".


Sans parler des autres candidats du premier tour.

Mais en conclusion, et comme on s'en doutait, on sera dans la merde jusqu'au cou, quelque soit le clown élu.

 

Re : Politiciens et animaux : les défenseurs encore bien dans la merde...

http://www.politique-animaux.fr/candidats-2012
J'ai fait un résumé d'à partir du site. Si tu veux voir ce que chaque candidat dit à propos de tous les thèmes abordés, t'as juste à cliquer sur leur face et à lire leurs prises de position pour chacune de ces catégories.

 

Re : Politiciens et animaux : les défenseurs encore bien dans la merde...

Moais... moyen. A choisir entre mourir dans les pires circonstances et mourir dans les pires circonstances...
Tous les animaux sont tués lamentablement et cruellement, aussi bien que les hommes, ou les enfants soldats, comme tu disais, alors bon... On n'peut pas plus prendre en considération telle cause d'une autre simplement en mesurant le degré de souffrance vécu.

 

Re : Politiciens et animaux : les défenseurs encore bien dans la merde...

Tu mélanges un peu tout là. Tu peux pas t'en prendre à des gens qui essaient de sauver des animaux sous prétexte qu'ils ne sauvent pas en priorité des hommes. Y a pas de préférence entre les hommes et les animaux, c'est juste qu'on considère trop souvent les hommes comme étant une priorité sur les animaux et donc on s'adonne le juste titre de pouvoir dire qu'ils sont plus importants à sauver. Puis ces gens dont tu parles ne se foutent pas obligatoirement des SDF qui crèvent à côté des chats qu'ils nourrissent, tu ne connais pas ou généralises trop pour dire ça.

Pourquoi ça?

Ouais bon si je comprends bien tu supportes pas l'idée que certains s'occupent des animaux alors que LA PRIORITÉ devrait être à 100% à s'occuper des humains qui sont dans le besoin, c'est ça?

Ben oui. C'est mal et c'est une lutte nécessaire pour certains de lever un peu la voix pour ceux qui n'en n'ont pas.

Ça ne marche pas comme ça... La seule bientraitance dans tout le processus de la fourrure se trouve à la fin, à la composition de l'habit en question. Sinon les animaux sont entassés dans de minuscules cages durant leur courte existence, sont détenus et forcés de se reproduire en masse pour être abattus sans étourdissement et généralement pas sur le coup, et de suite dépecés (à vif, donc).
C'est une lutte comme une autre. Et elle est à prendre en considération comme les luttes "humaines". C'est tout.